Dans le couloir à coté du refectoire

[3eme jour
Suite d'ici]

"Je peux savoir ce qui vous est passé par la tête! "

A peine furent ils éloigné de quelques mètres que la directrice hurlait, tapant du pied en attendant une réponse de son proffesseur.
Nul doute qu'il était la, elle avait bien entendu le sifflement de l'air derrière elle, et l'intéressé l'avait suivie sans poser trop de questions.

"Dans quel état vous êtes vous mis! Et dire que les cours n'ont pas encore commencé! J'espère que vous avez une explication a tout ceci!
Explication que vous allez devoir fournir aux élèves également!

Dans quel état les avez vous mis! Ils vont être stressés mes agneaux!"

Le pire c'est qu'elle avait un air sérieux au possible ^^'
Ces paaaauvres petits adolescents qu'elle venait de tromatiser quelques minutes plus tôt...
Faut dire qu'elle n'imaginait pas à quel point elle même pouvait être troublante par moment...

En sortant du réfectoire, le courant d’air n’était pas immédiatement préoccupé par les remontrances de la directrice. Même si celles-ci allaient bientôt l’accueillir sitôt la porte franchie.

Ses pensées s’étaient attardées sur l’état du réfectoire après son passage accidentel. Un troupeau de bisons aurait difficilement fait mieux.

*Des feuilles, de la poussière d’accord. J’ai déjà dévié des objets assez lourds. Mais là… c’est vraiment moi qui ai…*

La porte claqua, le coupant en deux par ailleurs… mais pour ce que cela lui faisait. (^^)

Finalement il avait à peine avancé dans ses réflexions essayant de se remémorer un événement similaire. En vain.
Effectivement il avait fait preuve de plus en plus de précision par le passé. Mais un tel déchaînement ne lui était jamais arrivé. C’est pour le moment tout ce qu’il en savait.

"Je peux savoir ce qui vous est passé par la tête! "

Son attention fut alors entièrement accaparée par la jeune femme qui lui hurlait dessus en tapant du pied.

Le son de sa chaussure à talon sur les dalles du couloir avait presque quelque chose de mélodieux tiens…

Enveloppant la silhouette agitée de son « regard » il la laissa continuer jusqu’au bout, attendant patiemment qu’elle le laisse en placer une.

"Dans quel état vous êtes vous mis! Et dire que les cours n'ont pas encore commencé! J'espère que vous avez une explication a tout ceci!
Explication que vous allez devoir fournir aux élèves également!

Dans quel état les avez vous mis! Ils vont être stressés mes agneaux!"

Très franchement, si cela n’avait pas été la directrice de l’établissement, cela aurait pu l’amuser. Mais là…
Non... en fait c’est vrai, cela l’amusais un peu quand même. Le goût du risque sans doute !

A vrai dire il n’avait jamais vraiment été du genre à se taire en prenant un air contrit sous les remontrances. C’était presque maladif, il fallait qu’il en rajoute. Et puis il n’y avait pas eu mort d’hommes non plus hein.

Il décida de prendre les questions dans l’ordre, calmement et posément. Il parlait assez bas contrairement à la directrice mais vu qu’il était tout autours d’elle, elle aurait eu beaucoup de mal à ne pas l‘entendre.

« Ce qui m’est passé par la tête au départ, c’était juste de passer par la cantine. Mais je ne m’attendait pas y passer si vite^^’
Je suis à l’état gazeux et je ne m’y suis pas vraiment mis tout seul à vrai dire. En fait j’ai rencontré un nouvelle élève très sympathique mais particulièrement versatile^^
Yanne Koghiba si je me souviens bien, au cas où vous auriez déjà des informations^^
Je peux donner une explication aux élèves sur ce que je suis si vous y tenez, quand à cet événement c’était un accident, j’en suis désolé.
Enfin, je pense que dans un endroit pareil ils doivent s’attendre à toute sorte d’événements de ce style là non ? »

Voilà, il s’était justifié posément et calmement, c’était excusé, était près à réparer ses tords… il aurait pu s’en tenir là et certainement s’en sortir sans trop de problèmes.
Avec un peu de chance…

Mais voilà… très franchement pourquoi s’arrêter en si bon élan hein ?
Il baissa encore la voix, autant qu’il le pouvait en se concentrant sur Kyana pour que le chuchotement ne s’échappe pas ailleurs.

« Vous savez que vous êtes ravissante lorsque vous êtes rouge de colère ? ^o^ »

Elle ne pouvait que noter l’allusion à une certaine couleur criarde, et connaissant la directrice elle pouvait le prendre de n’importe quelle façon possible. Inutile d’ailleurs d’envisager sa réaction, ce serait à coup sûr la seule à laquelle on n’aurait pas pensée (XD)

Et là tout à coup l'avenir de Gabryël devint incroyablement incertain…

Citation :

« Ce qui m’est passé par la tête au départ, c’était juste de passer par la cantine. Mais je ne m’attendait pas y passer si vite^^’
Je suis à l’état gazeux et je ne m’y suis pas vraiment mis tout seul à vrai dire. En fait j’ai rencontré un nouvelle élève très sympathique mais particulièrement versatile^^
Yanne Koghiba si je me souviens bien, au cas où vous auriez déjà des informations^^
Je peux donner une explication aux élèves sur ce que je suis si vous y tenez, quand à cet événement c’était un accident, j’en suis désolé.
Enfin, je pense que dans un endroit pareil ils doivent s’attendre à toute sorte d’événements de ce style là non ? »

A ces mots caverneux la directrice croisa ses bras sur sa poitrine d'agacement, soutenant de ce fait un décolté encore plus marqué.
Elle bougonne d'énervement qu'on lui réponde de la sorte.

"Et a quoi ca sert que je me décarcasse a vous fournir une chambre réfrigéré hein? tête de linotte!!!!
Et j'ai toute les informations nécéssaires merci bien!
De plus je veux que vous alliez leur expliquer que le chateau n'est pas hanté! Et par la suite méfier vous des courrants d'air d'or et déjà existant! Ca nous évitera des plaintes de la part des dames de services!"

Un léger temps de flottement, la directrice serre les dents, si ca avait été un élève il aurait eut une sacrée morale... Mais que dire à un proffesseur..

*Pfff j'espère ne pas avoir embauché des incompétents!*

Doucement elle sentit virvolté autour d'elle un très faible courrant d'air qui lui chuchota a l'oreille

Citation :

« Vous savez que vous êtes ravissante lorsque vous êtes rouge de colère ? ^o^ »

*GRRRRR reste calme Kyana, reste calme sinon tu vas encore faire des bétises..*

Immédiatement ses mains se posèrent sur ses hanches, oubliant qu'un bandeau cachait ses yeux, faut dire qu'elle avait été habituée si longtemps a cette cécité forcée, qu'elle ne rendait plus compte du quand elle avait un bandeau sur les yeux.
Pensant donc que Gabryel se moquait de son expérience ratée, elle se mit a hurler si fort qu'on pouvait surement l'entendre de la cafétaria.

"Nan mais de quoi jme mèle! Je maquille comme je veux encore! "

Alors qu'elle s'appretait a en rajouter une couche, elle eut un mauvais présentiment.
laisser les élèves seuls n'était peut etre pas la meilleur des solutions.
Plus calmement elle continua sans laisser le temps a Gabryel de répondre.

"Bon laissons cela de coté pour l'instant, cherchons plutot a vous redonnez forme humaine afin que vous puissiez vous expliquez aux élèves."

Sur ces mots ses talons claquèrent sur le sol, sa décision était sans appel, la manière la plus simple de rendre au professeur sa forme normale était de l'aider grace a son propre pouvoir et ceci dans sa chambre de celui-ci, surement une des salles les plus fraiches de l'établissement et où il pourrait trouver des vètements.
Bien qu'elle soit pour le moment aveugle, l'idée de faire balader gabryel dans les couloirs complètement nu n'était pas pour la réjouir...

Les grommellements de la directrice l’auraient fait sourire s’il avait pu. Dans le fond il était très embêté d’avoir provoqué tout ce boxon, mais par esprit d’effronterie, par une habitude acquise de son enfance, il tenait sa position même en sachant qu’il avait tord.

Et puis c’est vrai que l’on devient plus téméraire lorsque l’on ne risque rien. Et en l’occurrence tel qu’il était Gabryël ne risquait pas grand-chose.

Il remarqua la façon dont en croisant les bras dans son agacement elle faisait avantageusement pigeonner son décolleté. Et son air renfrogné n’enlevait rien à son charme. Il avait bien raison en fait, elle était ravissante quand elle était en colère…

Et il remarqua par la suite qu’elle avait aussi beaucoup de voix (XD)

"Nan mais de quoi jme mèle! Je maquille comme je veux encore!"

Le souci dans tout ça c’était le sens des mots. Après avoir été copieusement secoué par le cri de Kyana alors qu’il se trouvait vraiment proche d’elle, il essaya de comprendre.

*Heu… quel maquillage, elle porte un ban… attend ? La dernière fois que je l’ai vue elle était loin d’être aveugle. Heu… Naaaan… Si ? Je crois comprendre*

Heureusement qu’il était plus facile de ce retenir de rire ainsi parce que s’il comprenait bien, cela avait de quoi être tordant. Alors s’il comprenait bien elle portait un bandeau par-dessus un maquillage rouge. Et si elle portait un bandeau c’est que le résultat devait avoir de l’effet et était au moins temporairement indélébile. Et pour réussir ce coup là il ne voyait rien d’autre qu’une expérience ratée.

Cette chère demoiselle Mandarot était en train de lui tomber dessus pour une maladresse liée à son pouvoir alors qu’elle-même…
Une réplique acerbe lui vint à l’esprit mais il la repoussa et regretta même de l’avoir pensée. Il n’allait quand même pas se battre avec la directrice, c’était idiot, et cela ne rimait à rien.
Et puis de toutes façon elle avait déjà tourné les talons en déclarant qu’il fallait lui rendre « forme humaine ».

Intrigué il commença à l’accompagner. Alors qu’ils se dirigeaient visiblement vers les chambres, il déclara d’une voix adoucie, sans touche de moquerie :

« Je m’excuse pour ce qui c’est passé, ce n’était vraiment pas voulu et je m’en veux d’avoir causé un tel bazard.
Par contre j’aimerai bien savoir pourquoi vous ne m’avez pas tout simplement renvoyé dans ma chambre en me demandant de revenir m’expliquer, je ne vois pas pourquoi vous m’accompagnez. »

Il marqua un court instant de silence avant d’ajouter :

« Et pour cette histoire de maquillage rouge… je peux savoir ce qui vous est arrivé ? Un test raté, non ? »

Il avait remarqué les deux mèches rouges encadrant le visage de la jeune femme qu’il était sûr de ne pas avoir vues avant, de plus sous son bandeau où il avait assez facilement accès, il pouvait remarquer que ses yeux étaient cerclés d’une couleur plus sombre qu’il ne pouvait identifier à cause du manque de lumière due au masque.

Alors qu'elle marchait à pas cadensé en direction de la chambre du professeur elle sentit près d'elle une légre voix murmurer, comme pourrait murmurer une douce brise d'été sur sa nuque mise a nue.

Citation :

« Je m’excuse pour ce qui c’est passé, ce n’était vraiment pas voulu et je m’en veux d’avoir causé un tel bazard.
Par contre j’aimerai bien savoir pourquoi vous ne m’avez pas tout
simplement renvoyé dans ma chambre en me demandant de revenir
m’expliquer, je ne vois pas pourquoi vous m’accompagnez. »

*Bah en fin de compte c'est pas si grave... mais dois je lui révèlé le pourquoi maintenant ou je le laisse encore un peu mijotter? Je lui dois bien ça après tout...*

Un léger blanc s'installa avant que le courrant d'air ambulant reprenne la parole avec une nouvelle question.

Citation :

« Et pour cette histoire de maquillage rouge… je peux savoir ce qui vous est arrivé ? Un test raté, non ? »

Elle serra les dents d'avantages, si elle avait bien horreur d'une chose s'était d'avouer qu'elle même n'était pas infaillible et qu'elle apprenait encore à maîtriser son pouvoir totalement...
ses doigts se crispèrent sur ses paumes de mains.
Avec une voix qui se voulait détendu et sûre d'elle elle répondi avec un faux calme.

"Un test raté? mais pas du tout. Je vois cela plus comme un entrainement, bien que je sois à un haut niveau de maîtrise il est nécéssaire de garder la forme et de se remettre en question, voir toujours plus haut, toujours plus loin."

*Quelle mauvaise foi...*
Plus bas elle ajouta
"l'unique problème c'est que des fois je vois un peu trop haut..."

D'un seul coup elle se détendit, voilà elle avait trouvé une parade à son lamentable échec.

"Et en ce qui concerne le pourquoi je vous accompagne..."

Un grand sourire narquois s'afficha sur ses lèvres alors qu'ils arrivaient dans le couloir des chambres.

"Je vous laisse deviner!"

Continuant son chemin en attendant la réponse du proffesseur, Kyana ne manqua pas d'entendre de nouveaux pas en sa direction.
Avec un léger sourire elle s'aretta face au nouveau venus dont elle ignorait encore l'identitée.
*Voyons voir.. de tous les élèves qui manque il au réfectoire...Lenkay et Yanne si je ne me trompe pas.*
Elle laissa donc la parole a l'élève histoire de pouvoir identifié celui ci.

Citation :

« Bonjour,
est-ce que vous sauriez me dire, s’il vous plaît, où se trouve la
cantine ? Il me semble que c’est par-là, mais je n’en suis pas
certaine…

*Yanne sans aucun doute! ^^*

Sur ces mots elle tendit sa main vers la demoiselle avec un grand sourire.

"Enchantée de vous rencontrée mademoiselle Koghiba, Ne vous en faite pas vous n'etes pas en retard, à vrai dire nous avons eut un imprévu au réfectoire, donc le dîner est quelque peu retardé.

Ho mais excusez moi j'en oublie même de me présenter, Mademoiselle Mandarot, votre directrice à votre service.
La refectoire est bien dans cette direction, n'hésitez pas a demander un plan au secrétariat si vous vous sentez quelque peu perdue.

Je vous rejoindrais d'ici que le proffesseur Charon sera remit sur pied.
Je vous souhaite un bon appetit."

Elle s'inclina légèrement devant la jeune fille, lui laissant le temps de prendre en compte toute les informations qu'elle venait de lui transmettre... Et puis des fois que gabryel veuille rajouter quelque chose..

Arya courait dans tous les sens, et le plus vite qu'elle pouvait. Il n'y avait donc personne dans ce fichu bâtiment ? Où étaient donc passés les deux professeurs qui parlaient tout à l'heure derrière la porte du réfectoire ? Elle ne l'aurait jamais su si elle n'était pas arrivée au bout du couloir. Devant elle se profilait un escalier, menant dans les étages. Le même escalier qu'elle avait emprunté depuis sa chambre. Des voix se faisaient entendre là-haut. Elle jeta un dernier regard vers l'autre bout du couloir,espérant que quelqu'un la rejoigne, puis fila en trombe dans l'escalier.
Mais la maladresse habituelle d'Arya ne s'était pas arrêtée sur le seuil de l'établissement. Heurtant la dernière marche menant au premier étage, elle perdit l'équilibre et chuta. Heureusement pour elle, la lumière déclinait...et la partie où elle tomba était relativement sombre. C'est dans ce genre de moments de panique que cela se produit. C'est incontrôlable, agoissant et très gênant. Lorsqu'Arya toucha le sol de ses mains, il lui parut élastique. Elle eut à peine le temps de la fôler avec son visage qu'elle fut projetée en arrière pour se remettre sur ses pieds, sans même avoir le temps de s'en rendre compte.
Elle ne prit pas le temps de se poser des questions, elle aurait tout le temps pour ça plus tard. Elle franchit la dernière marche, enjamba, de crainte de tomber, la zone où elle avait rebomdit, et fila en direction des voix.

Enfin elle les aperçut. Il y avait apparement deux personnes, la directrice et un jeune femme un peu plus âgée qu'elle. Sans attendre les formules de politesse elle s'adressa à Mlle Mandarot sur un ton qu'elle espérait le moins sacadé possible.

"Mlle Mandarot...nous avons...besoin de vous. Enkeli refait...une crise et...elle n'a plus rien pour...pour...pour se calmer..."

Arya baissa la tête et commença à respirer bruyamment. Elle était essouflée. Mais elle se reprit, posant un regard insistant sur la directrice.

[Petite précision Hrp dans un premier temps. Arya : Tu as utilisé ton pouvoir, certes inconsciemment, mais les utilisations de pouvoir son soumises au jet de dé. Je ne suis pas opposé à faire une exception parce que tu étais seule dans le couloir et à cause de la panique. Mais il ne faudrait pas que cela devienne une habitude…
Ah… et Yanne est plus jeune que Kyana ^^]

La question du professeur semblait avoir touché juste. Et au vu de la tension quasi palpable qui s’empara de Kyana et plomba le silence la seconde qui suivit, c’était un point sensible qu’il aurait été sage d’éviter.

*Il faudra un jour que j’apprenne à maitriser ma curiosité moi…*

Près à encaisser une nouvelle explosion, il fut étonné quand la directrice répondit d’un ton calme par un discours digne d’un politicien exalté et qui, fort heureusement, sonnait horriblement faux.
Il préféra s’épargner tout commentaire pour ne retenir que la dernière phrase, tout juste murmurée. Cette phrase aussi petite soit-elle était la chose la plus proche d’une confidence qu’elle lui ait dite depuis qu’il l’avait rencontré 2 jours plus tôt.
Bon, c’est vrai qu’il ne s’étaient vus qu’une seule fois…

Quand à la raison pour laquelle elle l’accompagnait, il ne voyait pas du tout, non réellement pas…
… bon d’accord une petite idée peut-être… voir même une grosse idée. Ce n’était guère réjouissant, peu importe ce qu’était sa réelle intention, cela risquait d’être particulièrement gênant.

Mais toute protestation fut coupée par l’arrivée impromptue d’une jeune demoiselle qui lui était assez familière. Alors que Yanne demandait la direction de leur point de départ à tout deux, une pensée sans aucun rapport avec la discussion vient frapper Gabryël.
C’était Yanne qui avait les seuls vêtements hors de son sac qu’il avait très bêtement oublié dans les toilettes. Et en l’occurrence, pour ne surtout rien arranger, il se trouve qu’elle ne les avait plus puisqu’il lui avait demandé de les lui déposer… sur son sac de voyage.

*Et meeerde !*

Erreur tactique magistrale de notre cher courant d’air, qui effectivement se retrouvait dans une position des plus… inconfortable, pour rester polis.

« Rebonjour Ya… »

Heureusement comme dans tout bon film catastrophe la cavalerie arrive toujours au bon moment.
Et quelle cavalerie, une cavalcade échevelée qui résonna dès le rez-de-chaussée, suivit d’une forme aussi sombre qu’essoufflée qui s’arrêta à quelque pas d’eux.
A peine discernables à travers la respiration sifflante, les paroles firent pourtant l’effet d’une gifle particulièrement sèche à Gabryël.

Il n’y avait que deux filles dans le réfectoire qu’il avait chamboulé l’une des deux était devant lui, l’autre celle à qui il avait fait frôler la crise cardiaque. Et il mettait ses atomes à couper qu’elle s’appelait Enkeli.
Il ne lui fallut pas plus d’une fraction de seconde pour comprendre, une suivante pour s’inquiéter et une troisième pour culpabiliser (rapide non ?).
Dès lors ses inquiétudes précédentes tombèrent dans l’oubli le plus total. Comme toujours il se fichait éperdument, et à raison, de ce qui pouvait lui arriver alors que quelqu’un d’autre était en difficulté. D’autant qu’au vu de l’agitation d’Arya, cela semblait ce présenter mal.

Mais il s’avançait peut-être un peu trop là, il ne savait même pas de quoi elle souffrait. Sinon qu’il devait y être au moins en partie pour quelque chose.

«Quelle crise ? Personne ne l’emmène à l’infirmerie ?»

Et après avoir posé cette question pour le moins évidente il se dit que la directrice ici présente devait en savoir plus long que lui, et devait probablement avoir une idée de la façon dont réagir… probablement… c’est même pas dit d’ailleurs

[Ok … très franchement c’est pas génial… voire carrément nul u_u. Mais alors je ne vois pas DU TOUT comment Gabryël peut réagir à ça, Hors Sujet comme il est, et sous son apparence actuelle… Bref si quelqu’un a la plus mince des suggestions, il est le bienvenu]

Tout se déroulait plutôt bien. Bien qu'hésitante, le premier contact avec Yanne se déroulait bien.
Gabryel prenait même la parole.

Quand tout a coup.. Inutile de décrire une nouvelle fois l'arrivée d'Arya...

Citation :

"Mlle Mandarot...nous avons...besoin de vous. Enkeli refait...une crise et...elle n'a plus rien pour...pour...pour se calmer..."

Aussi tôt un grand soupir se fit entendre suivit de l'intervention de gabryel.

Citation :

«Quelle crise ? Personne ne l’emmène à l’infirmerie ?»

*raaa décidément celle la pour se faire remarquer...*

Citation :

« Je peux faire quelque chose pour vous aider ? »

Cette intervention étonna la directrice.. avec un pareil pouvoir elle imaginait Yanne plus.. intériorisée.
Elle eut un léger sourire envers celle ci. Bien que la différence de taille ne soit pas énorme, elle put néanmoins se pencher un peu vers yanne pour lui murmurer a l'oreille. (merci les talons xD)

"Il vaut peut être mieux ne pas t'enguager la dedans, j'ai peur que ton pouvoir ne cause plus de soucis que de solution pour l'instant."

Elle se redressa avec un sourire consiliant qui se transforma rapidement en un nouveau soupire.
"Il est vraiment temps que nous changions d'infirmière... elle n'est jamais la quand j'ai besoin d'elle."

*Qu'elle idée aussi d'avoir prise un ancienne toxico... moi qui croyais qu'elle serait plus compréhensible comme ca, en fin de compte elle n'est jamais la! Je me demande encore ou est ce qu'elle est passée...*

"Bon apparament Gabryël votre remise en état sera retardée, a moins que vous retrouviez votre aparance de vous même..."

Sur ses mots, un coup de talon sonna dans le couloir, et la directrice s'avanca à pas mesurés vers l'infirmerie.

*J'espère que cette cruche m'a laissé mes formules dans l'infirmerie*
Sans s'arretter elle tourna le visage vers Arya

"Est ce que quelqu'un a eut la sagesse de retenir le nom de la substance que prend cette donzelle? Ou du moins la seringue avec laquelle elle se piquait?"

*Avec un peu de chance ca m'évitera de lui injecter n'importe quoi dans le sang..*

Arya n'eut pas le temps de se remettre de ses émotions. Son annonce avait suscité chez certains de l'exaspération, chez d'autre de la curiosité. Et cette curiosité, elle ne savait pas exactement d'où elle venait. Car la question était sortie de nulle part. La jeune fille paniqua quelques secondes puis se reprit. Elle décida de répondre à la question en regardant la directrice, pour ne pas paraître ridicule.

"Je ne sais pas exactement. Elle se drogue, si c'est le mot, mais elle n'a plus de seringues. J'espère que les autres l'emmèneront à l'infirmerie, bien que je doute qu'ils aient de ces produits là-bas..."

Elle n'en savait pas plus. Elle était partie en trombe à leur recherche sans s'occuper de son cas. Elle les avait laissés dans un état de crise totale, qui sait ce qu'ils avaient décidé.

C'est à ce moment qu'Arya prit pleinement conscience qu'une autre personne se trouvait là. Une jeune fille de son âge environ. Elle semblait...normale, en apparence tout du moins, et assez réservée. Mais la question ne pouvait être venue d'elle. C'était une voix d'homme qu'elle avait entendue.
Elle observa la directrice lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Qu'avait-elle de spécial à lui dire ? C'était à propos d'Enkeli ?
Sans avoir le temps de réfléchir plus que ça, elle se releva et s'adressa à...quelque chose d'invisible. Arya ne comprenait decidément pas. La théorie du fantôme ne lui plaisait pas, malgré tout ce qu'elle avait déjà vu. En tout cas, ce quelque chose s'appelait Gabryël.
Ne cherchant pas non plus à réfléchir plus à la question, elle se mit en devoir de répondre à celle de la directrice. Tout en marchant en direction de l'infirmerie, elle se remémora les événement qui avaient précédés.
Puis ce fut la lumière. Il passaient devant une fenêtre, et le soleil d'après-midi était vraiment trop fort pour Arya, surtout quand on le prend dans les yeux.

"La poubelle. Enkeli a vidé des seringue pleines de ce produit sur un T-shirt et l'a jeté dans une poubelle du couloir. Il doit sûrement y être resté."

Arya resta soucieuse. Si Enkeli avait jeté ce produit, c'est qu'il ne devait pas être à son goût. Ce n'était d'ailleurs peut être pas le bon produit.
Elle n'ajouta rien. Elle ne voulait pas avancer d'hypothèses non fondées.


[Voilà, encore désolée pour le retard et les problèmes divers...j'espère que ça ira, sinon j'édite n_n]