Yanne en promenade...

Raaa, mais c’était pas possible !
La journée avait pourtant si bien commencée !

Il s’était levé au matin plein d’énergie et d’excellente humeur, il avait pris un délicieux petit déjeuner tout en se baladant dans l’immense et magnifique propriété, il avait rencontré une jeune fille charmante qui allait vraisemblablement devenir sa nouvelle élève et c’est au moments où il avait parlé de la particularité de l’école que tout avait déraillé !!!

Pfff, en à peine quelque minute il venait de gâcher une matinée entière. Et en plus le voilà qui n’arrivais même pas à faire un minimum pour Yanne.

*J’ai vraiment tout du boulet ce matin, je vous jure !!!*

Quand il eu finit ses grommellements intérieurs, il essaya de refaire le point un peu plus calmement. Enfin, le plus calmement possible dans l’état d’agacement avancé où il se trouvait. Mais il avait eu un bon formateur… il reprit très vite le contrôle de ses sentiments et se calme.

*Bon, j’ai le temps de réessayer une fois avant que Yanne n’arrive après tout… Toujours voir le côté positif voyons… (grmph quand même xD)*

Il commençait à percevoir de légères ondes de chocs qui se communiquaient à l’air environnant (autrement dis, il entend des pas).

Se concentrant une nouvelle fois, il retenta le rassemblage express des vêtements de Yanne avec époussetage et déplissage incorporé (pratique le truc xD)

[En attente dans nouveau jet de dé du MJ, en espérant que cette fois si sera la bonne ^^’]

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Réussite (Gaby ne sera donc pas un total boulet aujourd'hui, juste partiellement Very Happy

)

Et bien voilà qui était mieux.

De là où elle était Yanne pu alors voir ses vêtements s'envoler sous l'action d'un fort courant d'air. Il se secouèrent ensuite tout seuls et vinrent se poser en douceur sur le dossier du banc proche d'elle. Les chaussures suivirent peu après en venant se poser à terre. Seul le petit collier à plumes brisé resta en lévitation dans les airs comme pour patienter jusqu'à temps qu'elle se soit tranquillement rhabillée.

*Les vêtements de la jolie nudiste sont avancés*

Gabryël ne laissait pas tomber le collier à plume, et le fait qu'il soit brisé lui fit prêter attention à autre chose qu'il craignait d'avoir brisé.

Les doigts de la main droite de Yanne, il voulait savoir s'ils étaient enflés ou chauds. C'était bien ce qui l'inquiétait le plus dans l'immédiat.

Après un court instant, Yanne sentit ses cheveux bouger dans le vent… Dans le vent ? Alors que les arbres ne bougeaient pas ? Et d’ailleurs, elle-même ne sentait pas le vent de tous les côtés… Cela lui sembla étrange, mais ce n’était rien à côté du spectacle qui s’offrit à ses yeux un instant après : un tourbillon miniature sembla jouer avec la poussière sur le sol pendant quelques secondes… Bon, il y avait très peu de chances pour que ce phénomène soit naturel : apparemment, Gabryël devait avoir des affinités avec le vent, pour avoir pu contrôler de tels courants d’air… Car Yanne ne doutait pas qu’il était en effet la cause de ceci…
Elle avait deux hypothèses : la première était que Gabryël contrôlait le vent, mais elle ne voyait pas encore dans ce cas comment il avait pu disparaître ainsi, ce qui la ramenait à la seconde hypothèse, à savoir que Gabryël était le vent… Bon, au moins, il devait aller bien, puisqu’il pouvait se manifester devant elle de cette manière.
Yanne s’attendait alors à ce qu’il tente de lui laisser un message : puisqu’il pouvait déplacer la poussière sur le sol, pourquoi pas, par exemple, écrire des mots sur le sol de cette manière ? Pourtant, après avoir attendu quelques instants, elle ne remarqua plus le moindre mouvement autour d’elle. Comprenant qu’il devait être parti, Yanne décida d’aller se rhabiller, au moins… Si jamais il avait besoin d’elle, il pourrait bien le lui faire comprendre, à présent qu’elle savait quoi chercher…
La jeune fille se dirigea donc vers le buisson où elle avait dû se cacher, mais en arrivant à quelques mètres de celui-ci, elle eut la grande surprise de voir ses vêtements arriver d’eux-mêmes dans sa direction, en flottant dans les airs… Impressionnée, Yanne fut également touchée par cette charmante attention de son professeur… Voyant qu’il déposait son ensemble sur un banc près d’elle, elle se dirigea vers celui-ci, afin de se vêtir… Apparemment, son bref coup d’œil avait vu juste : Colère n’avait pas vraiment abîmé ses vêtements, et ils étaient encore tout à fait mettables. Elle s’empressa donc de se rhabiller, et ce faisant, sentit une légère douleur à la main droite… Bien sûr, Colère avait vraiment frappé de toutes ses forces contre cet arbre… Mais bon, ce n’était rien de grave, apparemment, et elle en serait quitte pour un petit bleu, dans le pire des cas…
Après avoir fini d’enfiler son débardeur et de remettre ses chaussures, Yanne s’aperçut que quelque chose flottait encore dans les airs : son collier… Il était bel et bien brisé, ce qui la peina légèrement, mais elle s’y attendait, de toute façon… Et puis… elle en avait d’autres, et celui-là était peut-être réparable… Elle le récupéra dans les airs, au cas où…
Une fois plus pudiquement visible, Yanne hésitait, malgré ce qu’elle avait dit, à retourner tout de suite au château : Gabryël venait de lui prouver de nouveau qu’il était quelqu’un de gentil, et elle ne voulait pas l’abandonner ainsi sous forme probablement gazeuse dans les jardins…

« Monsieur Gabryël ? Merci pour cette charmante attention…
J’avais dit que je rentrerais au château une fois rhabillée, je sais, mais je viens de changer d’avis : je voudrais d’abord être sûre et certaine que tout va bien pour vous… Je ne sais pas si je peux vous aider à reprendre votre corps, mais dites-moi au moins ce que je peux faire pour vous aider… Par exemple, si j’ai bien compris, vous êtes pour le moment sous forme d’un courant d’air, non ? Vous pourriez peut-être essayer d’écrire quelque chose par terre avec la poussière, si vous voulez… A moins que vous n’ayez un moyen de communication plus simple… »

Alors que la jeune fille se rhabillait, Gabryël observait la scène le plus attentivement possible (le coquin ^^), c'est-à-dire en l’englobant au sens propre.

La définition d’un gaz c’est qu’il occupe tout l’espace
laissé disponible. Ce n’est pas toujours tout à fait vrai : la preuve l’atmosphère reste bien gentiment autour de notre planète grâce à la gravité. Bon, de la même façon Gabryël se restreignait à un volume raisonnable (quelques mètres cubes quand même) histoire de ne pas s’éparpiller complètement. C’était là ça plus grande peur, et il bridait son expansion par pur réflexe.

Voilà donc comment il faut le situer dans l’espace : un peu partout. Au mieux évite-t-il de s’aventurer trop près de l’espace de respiration d’autrui… le genre d’expériences un rien dérangeantes.

Il remarqua qu’elle se servait de sa main sans trop broncher, bien cela signifiait qu’elle n’était pas brisée. Un coup pareil aurait sûrement pu mais l’élasticité relative du bois avait du épargner légèrement les phalanges de Yanne (la même chose contre du marbre et on rigole moins). Il en était rassuré, même s’il était toujours très embêté d’avoir été la cause de tout ceci et contait bien à ce qu’elle soit soignée au mieux, que cela soit nécessaire ou non.

Quand elle eu finit elle tourna les yeux vers le collier qu’il maintenait toujours en l’air et l’attrapa au vol. Puis elle sembla hésiter. Et le jeune courant d’air savait bien se qui se tramait dans sa tête, ce qu’elle confirma d’ailleurs par les paroles qui troublèrent les vents surnaturels alentours.

*Argh, c’est exactement la même réaction que celle que j’ai eu devant la manifestation de sa mutation à elle…*

En revanche l’idée qu’il écrivit quelque chose au sol était amusante… c’était presque aussi difficile que de réussir à parler en fait ! Quiconque a déjà essayé de dessiner dans la poussière en soufflant dedans le saurait… Mais personne ne fait ça (xD)

Bon, puisqu’après tout il n’avait pas vraiment le choix s’il ne voulait pas communiquer par « signes » encore longtemps, langage d’ailleurs loin d’être évident.

Par précaution il tenta de s’éloigner un peu de la jeune fille. Au moins s’il ratait elle ne se retrouverai pas au beau milieu d’une immense cloche… disons seulement juste à côté. C’était toujours préférable.

Il s’apprêta à retenter d’émettre un son intelligible.

[Roll roll ^^]

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Résultat 22

Gabryël peut désormais s'exprimer verbalement sous forme gazeuse.
(durée indéterminée, on ne va pas relancer le dé à chaque fois qu'il prend la parole)

Une légère ondulation sonore fit frémir l’air à quelques pas de Yanne. Comme une modulation grave d’un instrument à vent particulièrement imposant, mais légère et à la limite de l’audible. C’était un peut l’équivalent à ce moment là pour Gabryël de se racler la gorge avant de prendre la parole.

Et quand il le fit l’impression était tout simplement effrayante.

« Hum, et bien tracer des mots dans le sable n’est pas très aisé. Je suis désolé pour tout à l’heure, c’est moi le responsable du bruit qui t’a vrillé les oreilles… C’était un accident, c’est pour ça que j’hésitais à recommencer. »

Ca voix avait réellement quelque chose de surnaturel. Il ne parvenait pas à prononcer toutes les modulations du langage et accentuait peu les consonnes sèches. De plus il ne pouvait faire vibrer ses molécules facilement à une haute fréquence, il se contentait donc des basses fréquences. Enfin la dernière particularité : ça voix provenait d’un volume absolument énorme comparé à une gorge humaine.

Il en résultait une modulation grave et étrangement fluide, mais tout à fait compréhensible. En fait c’est comme si Yanne se retrouvait face à une gueule géante et invisible qui lui parlait, lui murmurait plutôt.

« Tu peux faire une chose pour moi demoiselle… si tu voulais bien emporter mes vêtements avec toi, cela m’éviterait de revenir les chercher. Et nous devrions nous hâter vers la cafétéria, pas que j’ai vraiment faim mais nous allons être en retard pour rencontrer les autres et ton estomac ne va pas tarder à râler »

Malgré la qualité impressionnante de la voix, on pu entendre comme une note amusée sur la dernière remarque. Gabryël ne tenait pas non plus à ce que Yanne ne s’évanouisse dans l’immédiat et il avait essayé d’être le plus doux possible.

« Aller, dépêches toi, je reste près de toi… »

Sur ces mots les feuilles des arbres bruissèrent un peu et de légers courants d’air vinrent jouer avec les mèches de cheveux de Yanne.

[Je poste notre arrivée à la cafétaria mais en attendant tu peux répondre ici hein, c'est juste histoire d'accélérer un peu le mouvement avant que tout le monde ne soit partis là bas ^^]

Au bout d’un temps relativement court, Yanne fut surprise d’entendre ainsi une voix s’élever dans les airs… D’autant que cette voix n’avait rien d’humain ! Pouvait-il tout de même s’agir toujours de Gabryël ? Cette voix si… sourde ne ressemblait pas du tout à la sienne, mais les paroles proférées lui firent comprendre que c’était bien l’infortuné professeur qui lui parlait…
Ecoutant attentivement ce qu’il lui disait, Yanne se dit que souffler des lettres ne devait en effet pas être très facile, mais à vrai dire, elle n’avait jamais essayé…
Bon, ainsi donc, c’était lui qui avait étourdi Colère de la sorte… Et bien même si elle se sentait encore un peu assourdie, elle était consciente que cela l’avait aidée à redevenir Sérénité… Amusée, elle remercia le professeur :

« Et bien pour ce qui est de tout à l’heure, en fait, ça m’a plutôt rendu service, je vous remercie donc d’avoir échoué… Et je vous sais gré d’avoir voulu m’épargner maintenant… »

Ecoutant tout de même ce que Gabryël lui demandait, Yanne retourna vers le petit tas de vêtements qu’il avait laissé en s’évaporant…

« Oui, bien sûr, je peux tout à fait vous rendre ce service… Et pour ce qui est de ma faim, ne vous en faites pas, avoir l’esprit occupé, ça aide à supporter… »

*En tout cas, me voici rassurée, j'ai donc un courant d'air pour me protéger, quelle chance ! *

Alors qu’elle arrivait au niveau du tas de vêtements, Yanne sentit que Gabryël jouait encore un peu avec ses cheveux, et cela l’amusait… Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas senti quelqu'un la caresser ainsi, même si là, il fallait qu'elle fasse un petit effort pour se dire qu'il s'gissait bien de quelqu'un...
Ramassant les affaires de Gabryël sans trop de difficultés malgré sa main légèrment douloureuse, Yanne retourna donc vers le château…

« Euh... Au fait, vous ne m’avez pas dit quoi faire, au juste, avec vos habits… Je les dépose quelque part ? Ou bien je les garde avec moi pour aller manger ? »

Yanne ne parvint pas à empêcher un sourire malicieux d’apparaître sur son joli minois… Il était évident qu’elle n’allait pas se diriger tout de suite vers la cantine, et à vrai dire, pensait même plutôt prendre le chemin des chambres, mais elle voulait à la fois être certaine que c’était bien la bonne solution, connaître le numéro de la chambre où elle devrait déposer ses affaires, et aussi, si possible, se faire guider dans la bonne direction, même si elle ne voulait pas le dire tout de suite…

Il était tout près à filer en direction de la cantine de l’école quand Yanne leva le problème de ses vêtements. Il est vrai qu’ils l’encombreraient plus qu’autre chose et cela pourrait aussi être un peu gênant pour elle de se balader avec des vêtements masculins à la main, quoiqu’il y avait peu de chance qu’on lui fasse la remarque. Cela pourrait même être amusant au contraire.

« Hum… c’est vrai que ça pourrait jaser si tu t’amuses à te balader avec les vêtements d’un de tes profs dès ta première journée ici, voir même après d’ailleurs. Certains risquent de se poser des questions… »

Son ton était indéniablement malicieux. Il avait toujours été farceur, on ne se refaisait pas après tout. Et ça, c’était le genre de quiproquo qu’il adorait entre autres.
Mais bon, ce n’était peut-être pas vraiment le moment de perdre son sérieux. La jeune fille avait déjà été sérieusement malmenée par sa faute, il n’allait pas en plus en rajouter.

« Plus sérieusement, si tu préfères tu peux aussi les déposer quelque part sur le chemin… »

Un souvenir soudain s’imposa à son esprit.

« … grm, et je sais où tu peux les amenez. J’ai laissé un sac contenant mes affaires du côté des toilettes pour hommes. C’est à peu près sur le chemin et ça me convient si tu veux bien. »

*Cela permettra surtout de rassembler toutes les affaires que je laisse traîner de partout…*

Près à repartir en tourbillonnant dans les allées, il fit voleter un peu de poussière à quelques pas de là. Il se sentait toujours dans le besoin de se mouvoir ainsi sous cette forme. De profiter de cette liberté et de cette légèreté. Et puis se retrouver à échanger avec quelqu’un ainsi ne lui était pas arrivé depuis longtemps, il se sentait un brin excité.

« Bien sûr si tu préfères faire un détour toi-même je ne vais pas t’en empêcher… j’aurais un peu de mal de toutes façons »

» Yanne Koghiba
» 4 : Chambre de Yanne