Une pièce de petite taille, toute simple à première vue.
La blancheur domine ici, celle des murs et du plafond, celle de la lumière du jour, entrant généreusement par la large fenêtre donnant sur les jardins.
Celle-ci est légèrement entrebâillée et une odeur fruitée accompagne un léger courant d'air frais.
Le plancher est doux, mat, brun. Il n'attire pas le regard mais caresse la plante des pieds, leur faisant partager sa tiédeur.
Sur le matelas moelleux s'étend une couette duveteuse.
A la tête du lit contre le mur s'adosse deux oreillers accueillants.
Opposée au lit simple, une porte coulisse laissant accès à une petite penderie, et quelques rangements pour les vêtements.
Rien d'exceptionnel vraiment, si ce n'est peut-être... mais seul un œil intéressé les remarquerait.
Remarquerait les quelques volumes de tailles disparates sur une étagère de bois à hauteur de visage. Pour peu que l'on tourne la tête sur la gauche en entrant, et les livres sont sous les yeux de qui veut bien les regarder, les toucher, les ouvrir. Deux cales livres de forme stylisées les maintiennent debout.
Une dernière chose, mais qui ne se remarquera qu'au toucher : le papier recouvrant les murs est blanc, uniformément lisse mais épais et légèrement mou. Des motifs s'y étaleront peut-être plus tard au gré de l'humeur de l'occupante de la chambre...
(A May de choisir les titres des 4 bouquins sur l'étagère, sachant que dans les pages de l'un d'eux se trouve une note indiquant la direction de la bibliothèque )