Un petit tour dans la serrure et voilà la porte ouverte.
Arya avait enfin trouvé sa chambre, le n°17...pile son âge ! Mais cela après avoir fait les couloirs de la zone résidentielle de long en large. Sa valise à roulette avait survécu et continuait de la suivre gentillement.
! BONK !
La valise s'affaissa au sol dans un grand bruit lorsque la jeune fille put aperçevoir sa chambre. Apercevoir est un grand mot, puisque la noirceur de celle-ci rendait ses contours...indéfinissables. Du noir, du noir et encore du noir, Arya se trouvait au paradis. Et, oh ! suprême de suprême ! Arya courrut à la fenêtre et serra fort dans ses bras les rideaux noirs tant désirés. Après ce moment de joie et d'émotion, Arya partit reprendre sa valise, qui apparement n'avait pas bougé, et l'installa devant l'armoire.
"Si je suis ici pour une année, autant s'installer confortablement."
À cette pensée s'ajouta le geste, et la jeune fille se mit à défaire sa valise et à ranger ses affaires dans l'armoire. D'ailleurs, une partie de celle-ci fut transformée en bibliothèque pour ranger la collection d'Arya. Elle en posa quelques uns sur le bureau et un dernier sur le bord de son lit.
Arya se sentait bien dans cette chambre, elle lui ressemblait...et ressemblait presque à la chambre dans le manoir.
Le manoir...il lui manquait un peu...Ses parents ne lui avait plus parlé, ou alors très peu, depuis l'appel téléphonique de l'école.
Dehors, la lumière commençait à augmenter. Arya se leva et contempla le paysage, à l'aube. On ne voyait pas le Soleil, ce n'était pas grave.
Un grondement se fit entendre dans les tréfonds de la chambre, dont l'épicentre se trouva être le ventre d'Arya. Regardant le bout de robe noire qui enveloppait son appendice digestif, elle se dit qu'un repas lui ferait le plus grand bien. Le voyage avait été fatiguant, en partie à cause de cette satané valise qui n'en faisait qu'à ses roulettes.
Et d'un pas guilleret elle sorti de sa chambre, la referma à clé et partit en direction du réfectoire...enfin elle l'espérait.