Jilian de Colonge

Le temps dehors était à la grisaille. Les feuilles des arbres qui bordaient l'allée ou l'herbe également taillée des vastes pelouses dansaient au rythme du vent qui les balayait de son souffle puissant. Bientôt, ce fut au rythme des gouttes de pluie qui s'abattirent de plus en plus fort que les végétaux se mirent à tanguer. Une pluie qui ne laissa bientôt plus voir devant soi qu'à un mêtre tout au plus.
Une pluie qui bientôt permis d'entrevoir une grande silhouette sombre qui s'approchait de l'entrée.

La secrétaire bien au chaud assise à son bureau avait entendu la porte s'ouvrir et s'apprêtait à devoir recevoir encore un de ces nouveaux arrivants qui se suivaient sans discontinuer ici, depuis quelques jours. Malgré cela, elle n'avait même pas daigné lever la tête. Cet importun qui venait d'arriver devant elle devrait attendre qu'elle ait fini de lire l'article sur les mammifères marins à poils longs et à narines courtes qu'elle venait de commencer. Et si le malheureux s'aventurait à se montrer impatient, elle le gratifierait de son regard glacial qui clouait tout le monde sur place. Oh oui, elle s'en réjouissait d'avance, sachant que l'arrivant allait certainement perdre patience. Elle aimait faire son impression aux gens.

C'est donc avec la plus grande lenteur qu'elle continua sa lecture. Seulement, après une minute, puis deux, toujours aucun signe de vie de la part de la personne qu'elle sentait pourtant toujours là, en face d'elle. Mais elle n'osait lever le regard, préférant continuer à faire comme si elle lisait. Arrivée quasiment à la fin de son article, elle commença tout de même à trouver étrange que son futur interlocuteur ne l'ait pas même repris sur l'impertinence de son comportement.
Elle leva alors les yeux, pour voir si il ne s'était pas finalement endormi. Et c'est dans un sursaut qui lui fit décoller son derrière de 10 bons centimètres de sa chaise qu'elle découvrit un homme penché sur le comptoir, le nez à quelques centimètres à peine du sien. Mais que faisait-il ?
Il... Il était en train de lire l'article !

Elle le regardait avec des yeux ronds et étonnés, tandis que lui-même ne levait pas les yeux du magasine qu'il continuait de lire. Une fois arrivé au bout, il releva les yeux vers elle, sans pour autant se reculer ; de ce fait, ils étaient pratiquement nez à nez. Mais ça ne semblait pas le géner le moins du monde.

"Très intéressant ! Ces pauvres bêtes sont en voie de disparition, je trouve ça abominable. Pas vous ? Quand on voit ça, on se sent vraiment tout petit face à la grandeur de la nature..."

Il avait dit ça sur un ton convaincu et apitoyé, comme si il partageait vraiment l'horreur du sort de ces bêtes que décrivait l'article... Mais alors... Il avait réellement lu pendant tout ce temps ?
C'était la question que se posait la secrétaire qui était, pour une fois, bouche bée, alors que l'homme devant elle se redressait et reprenait une position correcte derrière le comptoir. Il patienta quelques secondes, mais la femme ne semblait visiblement pas se remettre de ses émotions. Il se permit donc de reprendre la parole.

"Oh, milles excuses, je suis d'une impolitesse incroyable, vraiment... Impardonable ! Je ne me suis pas présenté. Veuillez m'excusez ! Mais voyez-vous, devant une fleur épanouie telle que vous, je me sens tout déboussolé. C'est tout de même une honte que de mettre votre beauté ainsi aux premières loges ! N'importe qui pourrait venir vous enlever, et cet établissement perdrait certainement le coeur même de sa raison d'être ! Mais quiconque oserait vous toucher qu'il aurait dorénavant affaire à moi. Moi, Jilian de Colonge, vous protégerai de mon corps au péril de ma vie, magnifique princesse !"

Si il avait voulu mettre la secrétaire plus à l'aise, c'était raté. Elle avait l'habitude qu'on se moque d'elle ou qu'on lui lance des remarques acerbes. Et elle avait tout d'abord cru à de l'ironie lorsqu'il avait parlé de fleur épanouie pour sa personne. Mais... Son ton était tellement convaincu... Tellement sincère... Si franc... Se pouvait-il qu'il pensait vraiment ce qu'il disait là ?
Se pouvait-il qu'il y avait enfin une personne qui ait vu en elle la beauté dont elle se savait atteinte, mais que tout le monde feignait de ne pas voir ?
Un sentiment de bonheur commenca à poindre le bout de son nez chez la secrétaire, qui baissa les yeux tout en cherchant fébrilement une formulaire. Elle ne devait pas montrer de favoritisme et ne devait pas non plus montrer qu'elle avait été touchée ; elle ne savait pas encore si il pensait réellement ce qu'il venait de dire.
Il faut cependant rajouter que l'étonnement de cette chère dame devant la silhouette qui se tenait devant elle, n'était pas seulement dû à son comportement pour le moins original, mais aussi à son physique particulier...

Bref, elle lui tendit enfin un formulaire et un stylo, geste devant lequel il entama une courbette avant de prendre délicatement les objets tendus et de se pencher vers le formulaire.

Formulaire a écrit:: Nom : de Colonge
Prénom : Jilian
Age : 28 ans
Sexe : Masculin
Statut scolaire : Professeur d'histoire

Description physique : Jilian est un personnage étrange et original en tout point. Et cela commence dès le premier abord, par son physique.
Grand et particulièrement mince, c'est tout ce qui ne change pas chez lui, à peu près. Pour le reste, sa manie de changer de coiffure, de couleur de cheveux, de couleur des yeux même (gloire aux lentilles de contact !), de maquillage le rend presque impossible à cerner si on ne le connaît pas plus que ça. Mais en règle générale, sauf envie incroyable, il laisse ses cheveux longs, même très longs ; fins et soyeux, ils sont d'une couleur aussi étrange que le personnage : un gris rehaussé de quelques reflets tendant sur le mauve. Quant à ses yeux, leur couleur naturelle est exactement la même que celle de ses cheveux actuellement : toujours ce même gris-mauve qui captive et capture le regard adverse. D'autant plus que ses yeux sont singulièrement grands pour un homme et cette impression n'est que renforcée par la longue rangée de cils qui entoure chacune de ses prunelles vives.
En réalité, tout en lui respire la délicatesse et la fragilité : que ce soient ses longs doigts fins, sa peau pâle et lisse, son visage doux, ses lèvres souvent relevées en un sourire, sa démarche dansante ou encore ses manières parfois précieuses. Au premier coup d'oeil, il est même difficile de juger avec certitude de la masculinité de Jilian, et nombre sont ceux qui l'ont pris longtemps pour une femme. Et ça n'a pas l'air de réellement le déranger. On dirait même qu'il s'en amuse et cherche à créer l'ambiguité, même si, si jamais vous lui posez la question de savoir s'il le fait exprès ou pas, il vous demandera certainement de quoi vous voulez parler.
La dernière chose remarquable dans son physique est sa garde-robe : aussi ambigue que lui, elle se compose de froufrous multiples, de tissus variés, d'une extraordinaire palette de couleurs chatoyantes et chantantes. Il aime superposer pantalons larges et robes droites, ceintures et colliers, bracelets et chapeaux. Bref, si jamais vous croisez au détour d'un couloir un personnage multicolore et qui vous paraît sorti du dernier carnaval, vous pouvez être certain qu'il s'agit de Jilian.

Description du caractère : Plusieurs adjectifs qualifient à merveille Jilian. Extravagant, original, marginal, excentrique, extraverti. Le choix de son physique est à lui seul un côté de sa personnalité. Ambigu, Jilian l'est aussi psychologiquement : il pourra aussi bien penser comme une femme que comme un homme, à condition de rester toujours dans le délicat et la politesse. En effet, Jilian est ainsi : doux, attentionné, prévenant et poli. On le sent élevé dans une éducation raffiné et il fait immanquablement une cour assidue au demoiselles, jeunes femmes, femmes, jeunes ou moins jeunes, qu'il croise sur son chemin. Lui appelle ça une politesse assidue.
A côté de ces caractéristiques délicates, il est donc principalement excentrique et survolté ; il semble ne jamais se fatiguer et peut tout à fait tenir un long monologue sans que ça le gène le moins du monde. D'ailleurs, peu de choses semblent le géner. C'est peut-être pourquoi il réagit parfois de façon inattendue et complètement imprévisible, faisant des choses que personne d'autre n'aurait osé faire avec le plus grand naturel et la plus grande simplicité, comme si ça allait de soi. Et le pire, c'est qu'il ne semble pas s'en rendre compte. Il aime rire, s'agiter, virevolter, bouger et profiter de la vie. On croirait parfois qu'il joue la comédie, et il est en effet excellent acteur, bien qu'encore une fois, il semble jouer le rôle de sa vie de la façon la plus vraie et la plus naturelle qui soit. Bref, c'est un être totalement unique en son genre et exceptionnel... Et heureusement.

Formulaire a écrit:: Histoire personnelle : La grande et richissime famille des de Colonge est en liesse : l'héritier mâle tant attendu, le seul et unique de la fin de la lignée qui menaçait de s'éteindre, vient de naître.
Marianne Elizabeth Katherine Mélusine de Colonge, dit Mary, devait depuis quelques temps subir l'humeur de plus en plus taciturne de son mari Charles Antoine Gaspard André, dit Charles, qui commençait même à avoir un sérieux penchant pour l'alcool. Penchant qui lui valut de sérieux problèmes lorsque, à la naissance de leur 8ème fille, il avait provoqué la plus grande bagarre jamais vue dans le bar-taudis des bas quartiers. C'est en effet 8 filles que Mary avait mis au monde. Pas moins de 8 magnifiques filles, toutes plus belles les unes que les autres, qui attiraient déjà les plus beaux partis du pays, mais qui ne prolongeraient pas le nom sacré et puissant des de Colonge. Des rumeurs comme quoi la famille devait être maudite se propageaient, qui ne faisaient que plonger Charles encore un peu plus dans le désespoir dans lequel il pataugeait déjà.
C'est pourquoi la naissance de ce fils, neuvième sur la liste déjà longue de leurs enfants, fut considérée tout d'abord comme une véritable bénédiction. Non seulement pour les parents, mais aussi pour leur familles, amis et autres opportuns qui profitèrent pleinement des jours entiers de fête accordés en l'honneur du nouveau né. Le père arrêta de boire et décida de reprendre sa famille en main, et de devenir un patriarche exemplaire.

C'est ainsi que le petit Jilian - en réalité Jimmy Lionnel Antoine, mais comme il n'aimait aucun de ces trois prénoms, il se rebaptisa lui-même par la mise bout à bout des deux premières lettres de chacun des trois prénoms - grandit entre ses parents qui le traitaient presque comme un dieu et lui donnait une éducation modèle et 8 soeurs qui considéraient ce nouveau membre de la famille avec curiosité puisqu'il n'était pas tout à fait comme elles, mais qui l'acceptèrent néanmoins parmis leurs jeux. D'ailleurs, au sein d'une famille riche et prestigieuse, les enfants n'ont pas souvent l'occasion d'aller à l'école et de se faire de petits camarades. Les de Colonge avaient leur percepteur et donc Jilian n'avait pratiquement pour seules amies que ses soeurs.
Il fut donc presque inévitable ce jour où son père manqua de faire une crise cardiaque en le voyant essayer les robes de ses soeurs ou bien lorsque sa mère lui fit tout un sermont alors qu'elle le surprenait en train de jouer à la poupée. Mais lui, pauvre petit, ne comprenait pas pourquoi on lui interdisait de jouer à des jeux auxquelles s'adonnaient avec la plus grande joie et la plus grande liberté ses soeurs. Heureusement pour lui, ses parents étaient en général très occupés, ou bien en voyage, et il put la plupart du temps se consacrer à son passe-temps favori : le déguisement. Il passait de longues heures, toujours en compagnie de ses soeurs, à se déguiser, à se coiffer, à se maquiller.

Non seulement ses parents ne se rendaient pas compte à quel point le petit Jilian vivait comme une fille, mais en plus ils ne s'aperçurent pas non plus des prémices de son autre et immense particularité.
Depuis les premiers temps où il était assez grand pour avoir une certaine volonté et suffisament d'intelligence, mais pas encore assez grand pour se rendre compte de ce qu'il réalisait, il arrivait parfois à Jilian de faire plaisir à ses soeurs en faisant apparaitre le soleil. En réalité, plus précisement, il semblait parvenir à dégager quelques nuages qui obscurcissaient un temps les rayons de l'astre. Et puis petit à petit, progressivement, il su d'abord diminuer l'intensité de la pluie - il découvrit cela un soir d'orage, alors que sa "plus petite grande soeur" était terrorisée par la force de la pluie qui battait les carreaux. Jilian, au prix d'un long et énorme effort qui le laissa tremblotant et sans forces, fit baisser le bruit et la colère du temps. Bientôt, il parvint à arrêter les légères pluies et même à créer quelques nuages bien maigres.
C'est le percepteur de la famille, qui avait un jour surpris une discussion entre les enfants, qui découvrit le pot-aux-roses. S'amusant de ce qu'une soeur de Jilian demanda à celui-ci de faire disparaître les nuages gris afin qu'ils puissent aller jouer dehors, il les suivit discrètement jusqu'à une fenêtre et les surveilla. Il ne put croire ce qui se passa. D'ailleurs, dans un premier temps, il n'en parla à personne, préférant vérifier plutôt que de passer pour un fou. Mais il assista une nouvelle fois à l'expérience, à force d'espionnage. Il courut alors trouver les parents et les obligea à venir interroger leur fils. Jilian, qui était encore petit et qui fut impressionné par la fausse considération admirative que faisait semblant d'avoir le percepteur pour son "Super Pouvoir qu'il fallait montrer à papa et à maman pour qu'ils soient fiers de toi", fit alors tomber une petite pluie fine. Et là, ce fut le drame.

Progressivement, au fil des années, son père, complètement déboussolé, retomba dans l'alcool. Sa mère, désespérée, devint folle à force de se dire qu'elle avait engendré un monstre. Jilian avait 15 ans lorsqu'on interna celle-ci et que les rumeurs sur la malédiction de la famille reprirent bon train.
Charles, avant que son esprit ne se trouve complètement embrouillé par l'alcool, réussis à faire marier la plupart de ses filles en âge de l'être. Malgré les problèmes de la famille, les de Colonges restaient tout de même riches, très riches. Et puis, vu de l'extérieur, comme la petite particularité de Jilian ne fut pas ébruitée, les gens pensaient simplement à une mère dépressive et à un mari qui retombait dans l'alcool à cause de cela.

Mais plus il grandissait, et plus Jilian sentait qu'il était différent, immensemment différent. Et il le sentait parfois brutalement. Sa façon d'être, très féminine déjà, et délicate, fut rudement moquée et traitée lorsqu'il vint à être en contact avec le monde extérieur, principalement avec des garçons de son âge. Et puis à la façon dont le regardait son père, à l'interdiction formelle qui lui avait été faite d'utiliser son pouvoir et d'en parler, et puis quand les plus grandes de ses soeurs, mûres et matures lui expliquèrent enfin ce que son père se refusait à lui expliquer, il su que ce qui arrivait à ses parents était de son fait, sans qu'il l'eut pourtant voulu. Et son pouvoir, qui jusque là était une grande fierté pour lui puisqu'il était admiré de ses soeurs, devint un lourd fardeau et un monstre dont il aurait bien voulu se détacher.

Mais cette chose faisait partie de lui. C'était lui. Et il commença à la détester. Et donc, il commença à se détester.
Toute sa vie, il avait été élevé comme un petit prince, comme un petit dieu qui un jour monterait sur le trône et porterait dignement la famille. Mais voilà qu'il n'était pas comme les autres, qu'il était un monstre. Il n'était pas digne de sa lignée, il le lisait dans les yeux de son père, même si celui-ci ne disait rien. D'ailleurs, son père ne lui adressait plus la parole, ne le regardait plus. C'était comme s'il n'existait plus.

Un jour de pluie, de grisaille et de froid, les pas de course de Jilian retentirent une dernière fois dans l'allée pavée de la demeure familiale : il s'enfuit, ne prenant presque rien avec lui, si ce n'est un peu d'argent pour survivre et la haine qu'il se vouait à lui-même dorénavant. Il avait alors 18 ans.
Il se débrouilla comme il put pour survivre, faisant des petits boulots à droite à gauche, aidé par son éducation et son savoir, géné par son physique androgyne. Il décrocha bientot un emploi stable, se créant sa vie elle-même également plus ou moins stable. Il reprit contact avec ses soeurs, inquiètes et heureuses de le retrouver, elles qui l'avaient toujours aimé comme il était, ni plus ni moins. Elles lui remirent de l'argent, beaucoup d'argent qui n'était que modique somme dans la fortune de la famille, lui apprirent que leur mère était revenue de l'hôpital où elle avait été internée. Mais elles ne purent le convaincre de rentrer avec elles et ce n'est pas leur père, mis au courant de l'endroit où il se trouvait, qui demanda à ce qu'il revienne. Il avait finit par répudier ce fils à moitié féminin et complètement monstrueux à ses yeux. Jilian resta donc chez lui, seul.

Il avait fini par se dire que puisque de toute façon ce pouvoir faisait partie intégrante de lui et qu'il ne pouvait faire autrement, et surtout qu'apparemment le temps dans les environs variait en fonction de ses humeurs, il avait intérêt à essayer de le maîtriser au mieux. Il commenca son apprentissage en solitaire, se pensant seul et unique, sans savoir que d'autres étaient tout aussi différents que lui sur terre. Par la même occasion, puisqu'il était assez rejeté du fait de son visage légèrement androgyne et de sa délicatesse étrange pour un garçon, il ne se priva plus de vivre comme il le faisait lorsqu'il était petit et forca cette féminité qui le caractérisait, sans plus se soucier du regard des autres.
C'est tout à fait par hasard qu'il surprit, dans une ruelle sombre dans laquelle il descendait pour s'entraîner, un chien qui profita de cette même ruelle pour se transformer en homme. Et ce chien-homme lui fit rencontrer d'autres comme eux, qui se cachaient aussi. Et Jilian retrouva le bonheur de ne plus se sentir seul.
Il apprit beaucoup parmis ces autres personnages aux pouvoirs diverses et variés, dont certains étaient très vieux, notamment à se faire passer pour un humain "normal". Le problème c'était que Jilian, même sans montrer son pouvoir, n'était pas un humain normal, et ne comptait pas faire machine arrière et cacher à nouveau son excentricité. Elle était le signe du chemin qu'il avait parcourut et surtout de sa semie-liberté : même s'il ne pouvait pas montrer son pouvoir, il était libre à présent de s'afficher comme il le voulait, d'être féminin s'il le désirait. Il aimait particulièrement surprendre les gens alors qu'il n'agissait pas comme ils s'y attendaient. D'ailleurs certains, même si cela restait encore rare, s'en accoutumaient et l'appréciaient vraiment pour ce qu'il était.

Mais avant d'en arriver là, et même encore maintenant, il avait énormément souffert de la solitude, du manque d'épaulement, du manque d'aide et du rejet des autres. C'est pourquoi, lorsqu'il apprit qu'une école pour mutants s'ouvrait, il se porta immédiatement volontaire et candidat pour être, non plus élève puisqu'il contrôlait à présent la base de ses pouvoirs bien qu'il lui restait encore d'innombrables choses à apprendre, mais professeur. Il voulait à tout prix aider les jeunes mutants, car il ne savait que trop bien ce par quoi ils passaient...

Famille : Il n'a plus réellement de nouvelles de ses parents, mais ils sont bien vivants tous les deux dans leur château reculé, au milieu de leur fortune.
En revanche, il a gardé le contact avec ses 8 soeurs.
Il connaît à peine le reste de sa famille.

Don : Jilian est en quelque sorte monsieur Météo, puisqu'il parvient à contrôler quelque peu celle-ci.

Niveau 1 : Il peut contrôler l'intensité de la pluie et la faire s'arrêter si elle n'est pas trop forte, et déclencher de petites pluies ; il peut aussi chasser de petits nuages de devant le soleil, ou en former quelques uns.
Niveau 2 : Il parvient à déclencher de belles averses et réussit à faire apparaître un grand ciel bleu même par mauvais temps.
Niveau 3 : Il peut déclencher un orage aux dangereux éclairs ou bien commencer à faire monter la température d'une façon significative. Au contraire, en faisant baisser la température, il peut faire tomber la neige.
Niveau 4 : C'est le niveau des tempêtes et grosses rafales, ainsi qu'aux cannicules étouffantes ou au froid glaçant.
Niveau 5 : Cette fois-ci, c'est un cyclone qu'il peut invoquer, tandis que la chaleur du désert ne peut même pas arriver à la cheville de la fournaise qu'il peut engendrer et que le froid qu'il peut provoquer figerait instantanément quiconque sur place.

Signe spécifique : Jilian est un signe spécifique en lui-même. Son accoutrement l'est, de même que ses nombreux bijoux et accessoires qu'il change très souvent. On s'est qu'il s'est fait tatouer un dragon prit dans un cyclone sur l'omoplate gauche.

Possessions : Des vêtements, des vêtements et encore des vêtements. D'ailleurs Jilian n'est pas accompagné d'une valise, mais bien de 7. Accessoires, vêtements, bijoux, chaussures, livres, décorations, objets, babioles... Il semble qu'il ait amené avec lui sa maison entière.

L'air satisfait, il tendit la feuille à la secrétaire qui n'avait toujours pas dit un mot et qui avait observé les mimiques qu'il faisait en écrivant entre ses cils puisqu'elle avait les yeux baissés, faisant semblant de feuilleter le reste de son magasine. Une nouvelle courbette plus tard, et il enchainaît :

"Je vous laisse, princesse de mon coeur, je dois essayer de trouver mes appartements ici. Ca m'a l'air grand et vous savez, j'ai un sens de l'orientation exécrable. Alors il faut que je parte tout de suite, il ne s'agirait pas que j'arrive en retard pour mon premier cours ! Ce serait honteusement désastreux. Mais ne prenez pas cet air si triste et désemparé, nous nous reverrons, je vous le promet ! A bientôt, mon étoile céleste !"déclara-t-il à la secrétaire dont l'expression du visage traduisait tout, sauf de la peine et de la tristesse.

Dans une dernière révérence, il reprit une de ses valises, ayant demandé à ce qu'on apporte les autres directement à ses appartements, et passa une porte au hasard, sans même savoir si il prenait la bonne direction...

Fiche non validée! Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 10/04/2007

[Superbe fiche ^^
Et un nouveau professeur aussi changeant que la météo :p
Fiche validée !
Création de l'armoire du personnage
Bon jeu !!!]

» 1 : La chambre de Jilian