Gabryël

La porte d’entrée s’ouvre en grand… puis se referme derrière un homme de taille modeste en costume un peu débraillé. La chaude journée de printemps semble lui peser car sa chemise pend hors de sa ceinture et son col est largement ouvert. Sa cravate est dénouée et repose sur ses épaules voûtées, une veste est pliée sur son avant-bras gauche et un sac de voyage assez léger se balance à son autre flanc.
Sitôt la porte fermée la fraîcheur du hall d’entrée saisi le nouveau venu, elle semble le revigorer. En effet, l’homme se redresse, il semble tout à coup un peu plus grand et sa silhouette parait mieux remplir les vêtements qu’il porte.
Prenant une profonde inspiration dans le calme régnant alentour, il redresse la tête, esquisse un sourire et se remet en marche. On lui a dit de se présenter à l’administration dès son arrivée, et alors que son regard balaie les environs, il tombe sur un panneau discret mais bien en vue signalant la direction à prendre. C’est donc par là que le mènent ses pas.

Seule son avancée trouble le silence des lieux. Pas étonnant après tout puisque l’école vient tout juste d’ouvrir et qu’un nouveau cycle scolaire n’a pas encore commencé.
L’individu ralenti son pas alors qu’un autre bruit ininterrompu atteint ses oreilles, on dirait un pivert tapant inlassablement un tronc, ou plutôt une sorte de machine émettant un cliquetis rapide et régulier. Alors qu’il s’approche en ouvrant la porte, le cliquetis s’arrête brutalement, le silence d’un coup semble déplacé. La responsable de tout ce vacarme est en fait la secrétaire derrière son écran qui s’est immobilisé en l’examinant d’un regard critique.

Un petit coup d’œil pour en avoir le cœur net :
*… neuf, dix… Dix doigts comme tout le monde, elle doit avoir un autre truc.*

« Bonjour, je me nomme Gabryël, Charon Gabryël. Vous avez du être informé de mon arrivé ? Je suis le nouveau professeur de lettres et philosophie. »

Devant le sourcil levé de la secrétaire, le jeune homme perd un peu pied.
Puis avec un sourire étudié elle lui tend une fiche à remplir et retourne à son travail sans ajouter mot. Ses doigts virevoltent sur le clavier si vite qu’ils deviennent flous.

*Une fiche à remplir pour les nouveaux venus ? Je pensais que ce règlement ne s’appliquait qu’aux élèves, pas aux enseignants. Ho et puis après tout…*

Le jeune homme se penche alors laborieusement sur la fiche. Il n’apprécie pas de devoir se dévoiler de manière aussi formelle, mais puisque c’est le règlement il s’y pliera.

Citation :

Nom : Charon

Prénom : Gabryël

Age : 29 ans

Sexe : Masculin

Statut scolaire : Professeur de lettres et philosophie

Description physique : Le plus gros problème de Gabryël est justement ce premier point. De par la nature de sa mutation il a toutes les peines du monde à garder une apparence bien définie. Et même si théoriquement il pourrait bien adopter la forme qu’il souhaite, il préfère essayer de reconstituer au mieux ses traits naturels tels qu’il arrive à se les représenter. C'est-à-dire ceux d’un homme de taille moyenne aux yeux bleu-gris et aux cheveux clairs, avec un visage plutôt fin mangé par une barbe courte.
Sa stature a une nette tendance à varier suivant certains facteurs, principalement la température et l’épuisement. En effet, les jonctions entre les molécules de son corps sont anormalement faibles, et aux température et pression normales d’une belle journée de printemps comme celle-ci, son corps serait normalement à l’état gazeux. C’est en restant concentré et en dépensant une énergie constante que Gabryël parviens à garder forme humaine, mais cet équilibre est fragile et un choc violent le désintègre sur le champ tandis que certaines émotions fortes le rendent un peu flou…
S’il s’est aujourd’hui embarrassé d’un costume, c’était pour l’occasion d’une rencontre avec sa nouvelle employeuse, mais vu le calvaire que la veste noire au soleil lui a fait subir, sa seule hâte est de s’en débarrasser. D’habitude habillé beaucoup plus léger, il porte souvent une simple chemise un peu bouffante sur un pantalon de toile, été comme hiver. L’ensemble peut paraître assez négligé mais a définitivement plus de classe qu’un moribond étouffant sous son veston. Cette grand sensibilité à la chaleur n’est pas anodine, étant un gaz il lui est d’autant plus difficile de rester solide s’il fait chaud et la surface de sa peau évacue constamment de la chaleur ce qui le rend aussi efficace qu’une bouillotte en plein hiver… Il boit beaucoup d’eau pour compenser celle qu’il perd sous forme de vapeur, et n’apprécie pas toujours qu’on se moque de lui parce qu’il ressemble à une théière en ébullition quand il rougit… =P

Description du caractère : Ayant fait les quatre cents coups dans sa jeunesse, Gabryël s’est à présent un peu assagit, mais de temps à autre quand l’humeur lui en prend il lui arrive de jouer des petits tours à sa façon…
Excepté ces petites farces, il est plutôt de nature introvertie et garde beaucoup de choses pour lui. Ce flegme apparent lui sert surtout de carapace le protégeant contre les évaporations subites, mais cache une véritable soif de rapports humains quels qu’ils soient tant il en a manqué pendant des années. C’est donc un personnage assez ambigu mais bien plus aimable qu’antipathique.
Par contre il s’agit de préciser son plus gros défaut : Gabryël n’a absolument aucun respect de l’intimité des autres, se retrouvant lui-même parfois un peu dans l’intimité de tout le monde...

Histoire personnelle : Une première inspiration de vie et un cri… Gabryël est né, et reste pendant sa petite enfance un enfant presque normal. Les seuls caractères anormaux qui se révélèrent dans cette période sont une ultra-sensibilité à la chaleur et un besoin de s’hydrater plus important que la moyenne. Nourrisson déjà bien assez agité par nature, au moins ses parents n’ont-il pas à s’inquiéter qu’il s’évapore entre leurs bras.
Gabryël grandis simplement, comme n’importe quel enfant de son âge, tout juste se demande-on pourquoi il ne grelotte pas par temps glacial et ne tombe pas malade l’hiver comme les autres enfants. Sa chaleur anormale inquiète un temps ses parents et crée une courte polémique parmi les spécialistes sur cette fièvre constante, mais le garçon grandissant sans problèmes, la question et le dossier retournent bientôt dans l’oubli.
Les parents s’émerveillent de voir leur petit rejeton grandir ainsi et bientôt deux autres enfants viennent agrandir la famille, Camille et Mary, deux petites sœurs nées à moins d’un an d’intervalle. Le tout jeune garçon de quatre ans les adore bien vite, et toute cette petite famille grandit sans trop d’histoires pendant une dizaine d’années.

A quatorze ans Gabryël est un garçon turbulent, il déborde d’énergie. On le voie courir partout à longueur de journée, s’ingéniant à jouer des tours de plus en plus farfelus à ses professeurs pour la plus grande joie de ses camarades de classe. Il est rare qu’on le prenne sur le fait, mais dès qu’un événement bizarre advient, il est le premier et principal suspect. Il ne s’en formalise pas, bien au contraire, rien n’est plus amusant que de regarder ces grandes personnes qui prétendent détenir le savoir chercher en vain la preuve qui le confondrait, ou bien tenter de lui faire cracher le morceau par des menaces en l’air. Bien trop malin pour se faire attraper et ayant appris le règlement par cœur, il prend les adultes à leur propre jeu, les menant parfois au bord de la crise de nerf. Heureusement, bien que profondément agaçantes, ses blagues ne portent pas à conséquence, il est de plus un élève doué en tout et se fiche comme d’une guigne des remontrances. Mais il n’a pas prévu les conséquences de ses actes, si doué qu’il est pour s’éviter les ennuis.
Voilà que ses petites sœurs adorées entrent toutes les deux au collège, elles sont sans défenses, et certains ont une revanche à prendre… Bientôt une petite Mary revient en pleurs à la maison, sur ses talons Camille crie à l’injustice. Après des éclats de voix, une silhouette furieuse s’élance sous la pluie battante. Il connaît le coupable, il a deux mots à lui dire.
Il est furieux contre cette injustice, cette lâcheté de se venger de lui à travers ses sœurs. Il est furieux contre cette personne à l’ego démesuré qu’il a ridiculisé si facilement. Il est furieux contre son propre orgueil et sa propre bêtise. Il est furieux contre la pluie qui le trempe jusqu’aux os. Il est furieux contre ses parents qui ne sont pas encore rentrés. Il est furieux contre ce monde où les jeunes obéissent aux plus âgés, tout imbéciles qu’ils soient. Sa rage bouillonne et de la vapeur grésille autour de lui.
Aveuglé par la colère, il coure à toute vitesse dans les rues
Aveuglé par la colère, il ne voie pas que le feu est rouge
Aveuglé par la colère, il ne voie pas le camion arriver sur sa gauche
Un coup de klaxon grave et puissant, le crissement de roues dans une flaque d’eau, un choc étouffé.

Citation :

Une enquête a été menée, du garçon on a retrouvé que ses vêtements trempés, mais les témoins était nombreux et les déclarations ne laissent aucun doutes… le garçon s’est jeté sous les roues, et il est mort.
Le jour de l’enterrement le cercueil est vide. Le ciel est clair, un vent glacial sèche les lignes salées qui apparaissent sur les visages. Il y a beaucoup de monde, jamais le garçon n’aurait cru que sa disparition atteindrait autant de personne. Car il est là, il observe et ne peut rien faire. Le désarroi de tous ces gens lui brise le cœur, lui qui est présent dans la scène, fantôme impuissant condamné à assister à ses propres funérailles. Seule une petite fille déboussolée ne comprend pas, sa petite voix hésitante trouble le silence : « Mais… maman… il est pas là dedans Gabryël »

La disparition de l’aîné pèse sur la famille. Les parents sont en deuil, la sœur aînée se forge un caractère en acier trempé pour affronter la vie, seule la petite Mary n’accepte pas la mort de son frère.
Aujourd’hui encore elle lui parle, elle a 17 ans, pendant toutes ses années quelqu’un l’a protégé, un souffle étrange, un objet qui dévie, un agresseur terrorisé par un fantôme… elle a toujours su que sont frère n’était pas loin. Gabryël a appris à prendre partis de son état, il a appris à se concentrer pour agir sur les choses, il a appris à faire vibrer l’air pour émettre des sons puis des paroles, il a maîtrisé entièrement sont état de « fantôme », mais tout ce temps il n’a vécu que pour protéger sa plus petite sœur et la regarder grandir… et bientôt tout ça va changer.
Car voilà plusieurs mois que Mary est amoureuse, et cette nuit elle veut la passer avec son amour. Mais dans la chambre une présence dérange, il est temps d’y mettre bon ordre. La fenêtre s’ouvre en grand sur une douce nuit d’été et un murmure s’élève doucement : « Laisse moi, s’il te plait laisse moi tranquille, je n’ai plus besoin de toi à présent »

La nuit est chaude et les étoiles sont claires, une silhouette éthérée flotte au dessus des toits comme un millier de larmes scintillantes.

Au petit matin une brise chaude glisse sur la joue d’une jeune fille endormie, tendrement blottie contre la chaleur de son amant. *Tu as raison petite, tu n’as jamais eu besoin de moi, tout ce temps c’est moi qui avais besoin de toi… Adieu petite soeur, prend bien soin de vous deux*

Le dernier lien qui le reliait à son passé vient d’être brisé. Tout avait déjà été décidé le jour ou ce camion l’avait percuté et qu’il avait sentit son corps disparaître, qu’il s’était sentit projeter en tout sens avant de prendre confusément conscience de son état. Il avait mis un temps à analyser ces sensations étranges, puis à comprendre qu’il pouvait se déplacer, puis à saisir comment se déplacer en même temps dans une seule direction.
Maintenant tout cela lui parait si naturel… il ne se souvient même plus ce que c’est d’être de chair et de sang, il ne sait même pas à quoi il devrait ressembler à son âge. Que faire quand on n’est que poussière au vent ? Que faire quand l’existence n’a aucun sens mais qu’il est impossible d’y mettre fin ?

Ces questions il ne sait pas encore y répondre. Mais rester ici lui est insupportable, il faut qu’il quitte tout ces souvenirs. Cette vie est révolue depuis déjà si longtemps, même s’il ne s’en rend compte que maintenant. C’est vers le lever du Soleil que le porte ses songes, toujours plus loin, pus loin, loin, si loin. A la vitesse du vent le voilà qui parcoure le monde, il le parcoure sans but, c’est le voyage qui compte. Il voyage et apprend, il apprend beaucoup plus qu’il n’aurait cru possible pour quelqu’un qui se contente d’observer. Se faisant il rencontre des personnes aux pouvoirs étranges, certains se cachent, d’autre arrivent à vivre parmi les gens normaux. D’autres encore se réunissent pour former des communautés à part. Ces gens là l’intriquent au plus haut point, la diversité de leur pouvoir lui ouvre soudain de nouvelles possibilités. Lui-même, est-il vraiment un fantôme ? Et s’il n’était en fait qu’un individu parmi ces gens là ? Alors il les espionne, il observe leur vie, il veut comprendre.

Mais il n’est pas encore sorti de sa solitude, il lui faut encore rencontrer la bonne personne. Et cette personne lui apparaît un jour ; en position du lotus il ressemble à un sage ancien. Alors qu’il observe le rituel de l’individu, une voix grave et mesurée fait vibrer l’air froid dans la pièce nue :
« Ne sait tu pas, fils du vent, qu’il est malvenu de troubler ainsi la méditation ? »
La légère brise qui troublait le calme se fige instantanément.
« Cependant, chaque instant est propice pour celui qui cherche des réponses. Approche, fils, et prend place face à moi. Je vais étancher une partie de ta soif. »
Troublé Gabryël ne sait que dire ou faire, qu’entend ce personnage étrange par prendre place ?
Sa voix étrange résonne dans la salle, provenant de partout à la fois.
« Je ne peut pas faire ça… la fumée ne s’assois pas »
A cette remarque ne répond que le silence. Effrayé par l’idée que le premier individu à lui adresser la parole depuis des mois s’enferme dans le mutisme, il décide de s’efforcer d’obéir à l’injonction et se concentre.
Bientôt une silhouette éthérée se condense à quelques centimètres du sol face au vieil homme… lui aussi en lévitation à quelques centimètres du sol !

L’enseignement du maître commence. Son savoir est immense, comme son calme et sa perception, pourtant un voile blanc masque la couleur de ses yeux… la cataracte lui à depuis longtemps volé la vue. Qui est-il exactement ? Personne ne le sait vraiment, on le connaît sous le nom du moine aux yeux blancs.
Avec son aide Gabryël apprend peu à peu à maîtriser son pouvoir et à réintégrer un corps. Mais cette opération est ardue, les échecs nombreux.
« Ce que tu as fais d’instinct pendant ton enfance, il te faut maintenant le réapprendre, et l’améliorer. »
Les progrès sont lents, mais chaque heure le rapproche du moment où… un déclic, et la magie officie. Le jeune homme vit de nouveau, son corps est modelé et soutenu par sa volonté, la sensation est grisante… tellement grisante que l’incarnation se dissipe bien vite sous l’émotion. Mais ce chemin là est fait.

« La quête du savoir est infinie, fils du vent, mais je t’ai aidé à prendre la bonne direction. La suite dépend de toi à présent. Tu n’as plus besoin de moi, et bientôt ce sera ton tour, car d’autres aurons besoin de toi. Quand le moment sera venu, cherche la lumière dans ton cœur. Alors tu sauras ce que tu dois faire. »
Sur ces mots le vieil homme se plonge en lui-même, se coupant du monde, laissant le jeune homme choisir seul sa voie.

Quittant sa vie recluse, Gabryël goûte enfin de nouveau aux plaisirs de la vie… et à ses difficultés. Mais sa soif de contact est telle qu’il à tôt fais de se faire connaître. Il sait déjà que les mutants entretiennent des réseaux d’informations qui leurs sont propres, il les as assez observé comme ça. Grâce à cela il lui est facile de trouver un contact pour s’informer.
Il apprend q’une nouvelle école viens d’être ouverte pour accueillir les jeunes mutants sous couverture d’une université spécialisée. Il en apprend aussi un peu plus sur celle qui ouvre cette école, on dit qu’elle est une des plus puissantes mutantes de la génération. Le peu d’information aiguise sa curiosité, l’occasion est trop belle.

Famille : Pour ses proches il est mort et enterré. Souhaitant savoir ce qu’ils devenaient, Gabryël est passé en coup de vent (au sens propre ^^) les observer. Ses parents son remis depuis longtemps de la perte de l’enfant aîné, cette tragédie les a rapproché et leur couple est solide face aux années. Camille, jeune fille au caractère de feu, mène son navire d’une poigne de fer… dans un gant de velours. Quand à la petite dernière, à 25 ans son ventre commence tout juste à s’arrondir, l’enfant naîtra dans un foyer heureux et fait déjà le bonheur de ses futurs grands-parents.
Il n’y a pas de place pour un revenant dans ce tableau idyllique, et cela convient parfaitement au jeune homme… les savoir heureux lui est une satisfaction suffisante.

Don : Amorphe. Modifie sa propre structure moléculaire.

Niveau 1=>Vit sans problèmes à l’état gazeux, son état naturel. Se déplace, agit sur les objets et émet des sons sous cette forme. On pourrait comparer sa force à celle d'un gros courant d'air ou d'un fantôme (Il peu soulever des objets très légers ou dévier des objets un peu plus lourds)

Niveau 2=>Parviens à maintenir une incarnation physique grâce à un effort de concentration permanent et une certaine dépense d’énergie principalement diffusée en chaleur. La plus grosse difficulté est le passage gaz/solide.

Niveau 3=>Peu prendre n'importe quelle forme physique du moment qu'il a une idée très précise de celle qu'il souhaite, néanmoins cela reste un déguisement et à moins d'une réussite critique ces modifications ne sont pas fonctionnelles (il peut se faire pousser des ailes mais pas les utiliser par exemple), plus ces formes sont éloignés de son aspect habituel plus elles sont fragiles.
Par ailleurs le corps "naturel" de Gabryël est plus résistant et peu éventuellement résister à des chocs modérément violents (Il ne se désintègre pas en prenant une porte dans la figure pourvu qu'elle soit ouverte normalement)

Niveau 4=>Si au niveau 1 on pouvait comparer sa force sous forme gazeuse à un gros courant d'air ou un fantôme, maintenant se serait plus une mini tornade ou un poltergeist. Vive les meubles qui tremblent et les chaises qui lévitent. Au maximum il arrive à soulever une personne de constitution normale.

Niveau 5=>Il maîtrise à présent parfaitement la distance qui sépare les cellules de son corps et peu soit s'épandre sur un volume extrêmement important et être conscient de tout ce qui ce passe dans cet espace (la qualité de la perception diminue sur un volume vraiment grand), ou au contraire il peut rassembler toute la matière de son corps dans le volume d'une balle de tennis (mais une balle de tennis de 70 kilos).

Signe spécifique : Sous son incarnation physique, sa seule spécificité constante est la température assez élevée de sa peau.

Possessions : Elles se limitent à quelques vêtements. Il n’accorde que peut d’importance aux possessions matérielles.

Quand il a enfin finit de remplir la fiche, de la sueur perle à son front avant de s’évaporer en volutes légères.
« Voilà, c’est remplis, auriez-vous quelque chose de frais à boire s’il vous plais, je meure de soif. »

A bien le regarder, la secrétaire ne semble pas en douter une seule seconde. Récupérant la fiche pour la classer dans ses dossiers, elle lui indique la direction à prendre pour trouver les toilettes.
Tournant les talons, son sac à l’épaule et sa veste au bras, Gabryël n’a qu’une seule idée en tête : se rafraîchir, boire tout son saoul et quitter ces horribles vêtements qui l’étouffent depuis des heures. Il changera avec les vêtements beaucoup plus légers qu’il porte d’ordinaire et à la première occasion il se débarrassera de ce costume.
C’est sûr ces pensées réconfortantes que le voilà repartis dans le silence des couloirs, fuyant le cliquetis démoniaque de cette charmante secrétaire.

[Woaw Oo ca c'est de la superbe fiche! ^^
Création de la chambre du personnage
Bon jeu!]