Lise Kvalle

[HRP]Je tiens à préciser que Lise arrive au début de la deuxième année de l'école. Les premiers élèves ont donc déjà passé un an à X-School quand Lise se présente. [/HRP]

" Voilà, tu y es ! "

La jeune fille gardait pourtant la tête baissée, comme si rien ne s’était passé…

" Lise, tu m’entends ? C’est là ! "

Devant l’absence de réaction de l’adolescente, la femme décida de la secouer un peu, avant de remarquer une larme qui coulait le long de sa joue gauche.

" Lise, tu sais aussi bien que nous que c’est sûrement le mieux pour toi. Et puis… tu as fait une promesse… "

L’homme assis du côté passager se retourna à son tour, soupira en voyant que la tignasse bleue restait immobile et commença à se détacher pour sortir de la voiture et forcer Lise à descendre, lorsque celle-ci ouvrit sa portière. Une dernière parole avant de les quitter ?

" Je sais… Je ne l’oublierai pas. Je dois le faire… Je lui ai promis, comme tu dis. "

Ouais, on a déjà vu plus affectueux, mais au fond, c’était mieux que rien. Et rien, elle avait l’habitude de le leur dire, ça, c’est sûr. Mais cette fois, c’était quelque chose qu’elle devait réussir…

Oh ! Sûrement pas pour eux, non… Ils n’avaient vu dans cette promesse à sa sœur qu’une occasion d’envoyer la jeune fille en internat. S’ils avaient su !

Mais ils avaient néanmoins raison sur deux points : d’une part, c’était le mieux pour elle, bien qu’ils n’aient, eux, aucune idée de la vraie raison, et d’autre part, elle avait fait une promesse. Et une promesse, ça se tient, sur ce point, ils étaient d’accord. Bah ! A vrai dire, peut-être se sentirait-elle bien, ici. Son pouvoir était certes terrifiant, mais les gens d’ici devaient sûrement en avoir vu d’autres, alors…

Ayant pris sa lourde valise dans le coffre de la voiture, elle fit un signe de la main à ses tuteurs, qui lui répondirent de la même manière, avant de redémarrer.

Voilà, elle était seule, devant l’entrée d’un grand château, qui semblait si banal. Pourtant, elle était bien informée, sa sœur lui avait montré ses sources, il s’agissait d’une école, et qui plus est une école pour mutants. Pour des gens comme elle, se sentant à l’écart de la société à cause d’une différence. Une différence pas toujours évidente à vivre…

Tirant sa valise le long du chemin, elle admirait les jardins autour d’elle, jusqu’à arriver au pied de la porte du bâtiment. Elle resta ébahie devant la richesse des lieux. Elle allait vraiment vivre ici ? Et pour un prix si raisonnable ? Mais c’était vraiment le paradis, elle n’en croyait pas son œil.

Avisant un bureau pas trop loin, Lise dirigea ses pas vers celui-ci et entra, encore un peu hésitante.

" Excusez-moi, je peux entrer ? "

Lise ne voyait rien qui puisse l’en empêcher, mais à vrai dire, le fait que cette femme ne semble pas lui prêter attention la troubla tout de même. S’approchant un peu pour demander son chemin, elle eut un sursaut lorsque la secrétaire lui tendit brusquement une feuille, sans pour autant s’arrêter de taper sur son clavier. Intriguée, elle la prit et commença à lire. Il s’agissait d’un formulaire de renseignements, comme on vous en donnait dans toutes les écoles. Enfin, peut-être pas tout à fait, Lise ne se souvenait pas avoir jamais vu de telles questions auparavant. Mais c’est vrai qu’il s’agissait ici d’une école assez spéciale, rien d’étonnant, donc, à ce qu’ils tiennent à avoir beaucoup plus d’informations sur les élèves qu’ils accueillaient dans leurs murs.

" Je dois la rendre quand ? "

Surprise, la secrétaire releva les yeux et détailla un peu plus la jeune fille qui se trouvait devant elle. Levant un sourcil, comme si le fait même d’avoir posé cette question trahissait une tare profonde, elle répondit froidement :

" Avant de quitter mon bureau. "

Ah ! D’habitude, on laissait quelques jours aux élèves pour ce genre de chose. Mais bon, qu’à cela ne tienne. Espérant que la… gentillesse… de cette femme était un cas particulier, Lise laissa donc sa valise contre un mur et s’assit pour regarder cette fiche un peu plus en détail, tirant un stylo de sa poche.

Citation :

Nom : Kvalle

Prénom : Lise

Age : 16 ans.

Sexe : Féminin.

Statut scolaire : Etudiante.

Description physique : La première chose qui frappe lorsque l’on voit Lise est sa chevelure. D’un bleu profond, avec quelques reflets noirs et clairs, ses longs cheveux sont lâchés, avec une large mèche qui retombe devant, et cache tout le haut de la moitié droite du visage, si bien qu’on ne peut pas apercevoir le bandeau qui dissimule son œil droit toujours grand ouvert. Le gauche, par contre, d’un bleu un peu plus clair que ses cheveux, ressort assez bien sur sa peau très pâle, en dessous d’un long sourcil fin. Pour harmoniser le tout, il lui arrive souvent d’utiliser un " rouge " à lèvres de couleur bleue.

Une fois le visage passé, on peut alors s’intéresser à l’ensemble du personnage… Je sais, d’habitude, on fait l’inverse, mais dans son cas, les gens ont souvent remarqué le visage avant le reste, qu’est-ce que j’y peux, moi ? En tout cas, Lise semble être une adolescente comme beaucoup d’autres. Relativement petite, plutôt svelte, pas de quoi capter particulièrement l’attention, mais ce point ne la dérange pas. Et puis, personne n’y peut rien, si elle n’a pas de poitrine, ça reste encore plutôt normal, à son âge, non ? Globalement, Lise est donc quelqu’un qui se fondrait dans la masse, si ses cheveux n’étaient pas aussi jolis.

Description du caractère : Lise est une jeune fille souvent de bonne humeur. Bon public pour les blagues des autres, elle a une certaine tendance à chercher le bon côté des choses et à gérer sa vie avec humour. De ce fait, certains pensent qu’elle n’est finalement pas vraiment honnête avec ses propres sentiments… Pourtant, elle ne s’est jamais caché ses problèmes et n’a jamais cherché à les fuir. Sa sexualité, par exemple, elle l’a acceptée, sans essayer de la changer… Une chose est sûre, cependant : même si elle a l’air à l’aise en société, Lise sait bien qu’elle reste complexée par son œil droit… Bon, c’est encore plus vrai depuis qu’elle a compris ce qu’il représentait, mais déjà avant, c’était pas évident tous les jours… D’ailleurs, c’est peut-être pour ça, au fond, qu’elle préfère voir la vie en rose : ça ne sert à rien de se lamenter, ça ne changera pas les choses, il vaut mieux rester positive et agir.

Histoire personnelle : Mme Kvalle, la mère de Lise a été abandonnée alors même qu’elle était enceinte. L’accouchement ayant été très difficile, elle était bien trop faible pour s’occuper de Lise tout de suite, si bien qu’elle accepta de confier le bébé à des amis, en qui elle avait toute confiance. Au début, tout se passa très bien, Lise ne devait rester chez eux que pour quelques jours, quelques semaines tout au plus. Mais lorsque la mère de Lise eut un accident de la route et qu’elle leur demanda, sur son lit d’hôpital, de prendre soin de la petite, ils comprirent que cela risquait de durer un peu plus. Mais n’ayant pas le cœur de la décevoir, ils lui en firent la promesse, et une promesse, ça se tient.

C’est ainsi que Lise grandit dans une famille qui n’était pas la sienne. La fille de ses tuteurs, Solène, son aînée de quatre ans, était la seule personne avec laquelle elle s’entendait vraiment bien, dans cette maison. Avec les adultes, rien n’allait jamais comme il fallait, et les relations, déjà pas bien roses au début, se dégradèrent rapidement.

Il faut dire que ses tuteurs avaient eu l’impression de se voir imposer la présence d’une fille déformée, et qu’ils n’appréciaient pas particulièrement cette idée. Oui, j’ai bien parlé d’une fille déformée… Enfin, " défigurée " serait plus exact. En effet, Lise ne pouvait pas du tout fermer son œil droit, ce qui lui donnait toujours un air que ses tuteurs n’aimaient pas. Les médecins prétendaient que cela était dû aux difficultés de l’accouchement… En tout cas, c’était très laid, si bien que la fillette fut encouragée à laisser une frange retomber devant cet œil, ce à quoi elle s’habitua d’autant mieux qu’elle n’avait jamais rien vu de cet œil et que cela lui évitait des regards curieux dans la rue.

Suite à cela, on aimerait bien se dire que Lise put grandir sans problème. Ben au fond, si on en a envie, pourquoi pas ? Enfin, je vais me limiter, vu que c’est pas vrai jusqu’au bout, mais il est exact que la petite fille put passer une bonne partie de son enfance dans des conditions normales, à jouer avec sa sœur et avec d’autres copines de temps en temps. C’est d’ailleurs Solène qui, se disant que ça rendrait bien, s’était occupée de teindre les cheveux de Lise et de lui suggérer un maquillage assorti. Cela faisait mieux ressortir la beauté de son œil, paraît-il… Il faut dire que l’appui de Solène avait été bien utile à Lise pour éviter de trop grandes colères de la part des tuteurs, à la vue de ce style un peu spécial.

Arrivée au collège, Lise n’avait pas beaucoup grandi. Très longiligne, elle n’avait pas l’impression que les garçons s’intéressaient à elle… Il faut admettre qu’ils bavent souvent devant les grosses poitrines, à cet âge-là, donc forcément, ils ne la voyaient pas tellement… Du reste, elle s’en moquait pas mal… Elle s’était rapidement rendue compte, en effet, que les garçons ne lui plaisaient pas autant que les filles. Bon, après, ça veut pas dire qu’elle avait beaucoup de succès de ce côté-là. Mais son habitude de rester positive lui permettait de garder le moral. Cependant, elle n’oubliait pas l’idée que son œil droit, parfois visible par accident, était peut-être pour quelque chose dans les refus qu’elle essuyait. En tout cas, qu’il y fût pour quelque chose ou non, Lise ne doutait pas qu’il était concerné par tous ces phénomènes étranges qu’elle observait à l’occasion.

Elle avait déjà remarqué, en effet, que des gens dont elle croisait le regard trébuchaient assez souvent à ce moment précis. Dans la rue, dans la cour du collège, en cours d’athlétisme… Parfois même, ils se plaignaient de crampes… Enfin, " parfois "… Trop souvent au goût de Lise pour que ce soit juste une coïncidence. De temps en temps, ils n’arrivaient simplement plus à bouger une jambe, parfois c’était la main, une autre fois, une expression qui se figeait sur les visages…

L’événement de ce type qui la toucha le plus, cependant, fut celui qui affecta sa grande sœur Solène. Sa sœur qu’elle aimait tant… Peut-être même un peu trop, comme elle se le disait parfois : même si ce n’était pas naturel, Solène était bien sa sœur, elle ne devait pas l’aimer comme ça… Enfin bref, si Lise ne se remit pas totalement de cette journée, Solène, elle, ne s’en remit que très peu, et avec du temps.

Un jour, alors qu’elles faisaient du shopping ensemble, Solène essayait quelques habits pour le plaisir, quand soudain Lise, ayant à peine croisé le regard de sa sœur, la vit tomber, comme si elle s’était évanouie. Et pourtant, elle était tout à fait consciente !

Hurlant, Lise attira bien vite l’attention de quelques personnes et les secours ne tardèrent pas. En vain. Bien que les médecins de l’hôpital restassent incapables d’en trouver la cause, il était clair que Solène était paralysée. Paraplégique.

Cet événement toucha, comme je l’ai dit plus haut, beaucoup Lise, sans compter que l’ambiance à la maison ne s’arrangeait pas avec une fille handicapée et nécessitant donc bien plus de soins et ne pouvant plus suivre ses études comme avant. Heureusement, ses tuteurs n’aient pas la moindre idée du rôle que Lise pouvait avoir joué là-dedans.

La jeune fille, par contre, voulait en avoir le cœur net : achetant un bandeau cache œil provenant d’un costume de pirate, elle put constater que les trébuchements et autres raidissements ne se produisaient plus. Une expérience plus précise, le jour où elle enleva carrément le bandeau en regardant quelqu’un dans les yeux : le passant se figea instantanément à la vue de l’œil droit de Lise, qui se dépêcha de détourner la tête, pour entendre le type tomber derrière elle, avant de se relever tant bien que mal, ne comprenant visiblement pas ce qui lui arrivait. Hypoglycémie ? Lise savait bien que non. Elle ne se l’expliquait pas, mais son œil contenait ce pouvoir terrifiant de paralyser les gens !

Depuis ce jour, elle garde le bandeau sur son œil, afin de le cacher de manière plus efficace qu'avec seulement ses cheveux. Cependant, sa frange lui donnant une allure plus féminine qu’un bandeau bien visible, elle garda aussi la même coiffure, si bien que peu nombreux étaient ceux qui soupçonnaient la présence de son bandeau.

Le temps passa ainsi, sans que Lise puisse se pardonner le mal qu’elle avait fait à sa sœur. Celle-ci ne semblait cependant pas paralysée à vie : elle commençait à pouvoir bouger ses bras de nouveau. Solène passa ainsi beaucoup de temps sur son ordinateur, qu’elle pouvait utiliser de nouveau, ses doigts ayant retrouvé toute leur mobilité. Lise lui avait expliqué sa manière de voir ce qui s’était passé, mais n’était pas certaine que Solène lui accorde tant de crédit que cela, tant son histoire paraissait invraisemblable. Elle se trompait : Solène avait entendu parler du phénomène des mutants. Grâce à de nombreuses recherches, elle parvint à trouver des informations sur une école de mutants, pouvant les aider à maîtriser leur pouvoir, parfois très handicapant.

Le soir des seize ans de Lise, elle se décida à lui en parler. Lui faire comprendre qu’elle avait toujours confiance en elle, qu’elle lui pardonnait son accident, mais qu’elle lui demandait de faire de son mieux pour contrôler son pouvoir. Certes, elle n’avait jamais rien vu de l’œil droit, si bien que le cacher n’était pas dérangeant pour elle, mais elle ne pouvait pas simplement fuir son pouvoir de cette manière : elle devait apprendre à le maîtriser.

C’est ce soir-là que Lise fit la promesse à Solène de trouver le moyen de la guérir totalement.

Le lendemain, elles parlèrent de cette école aux parents de Solène, sans pour autant leur révéler toute la vérité, qu’ils n’auraient sûrement pas appréciée. Ils comprirent que Lise avait fait une promesse à Solène, sans doute celle d’aller dans cette école, mieux adaptée à ses désirs d’étude… Bah ! Peu importait, au fond. Ils ne voulaient de toute façon pas laisser passer cette occasion : puisque Lise demandait d’elle-même à quitter la maison et partir en internat, ils n’allaient pas la priver de ce plaisir !

C’est ainsi que ses tuteurs conduisirent à X-School une adolescente du nom de Lise, le cœur plein d’espoir : celui de pouvoir rendre un jour à sa sœur la mobilité qu’elle lui avait prise.

Famille : Lise a été élevée par ses deux tuteurs, avec qui elle ne s’entend pas spécialement bien. Par contre, elle a une grande sœur, Solène, qu’elle aime beaucoup… C’est d’ailleurs pour elle qu’elle veut maîtriser son œil, puisqu’il y a sûrement un moyen de lui rendre sa mobilité…

Don : L’œil de la Méduse

Lorsque des gens voient directement l’œil droit de Lise (" directement ", donc pas, par exemple, dans un miroir), ils peuvent subir des effets indésirables.

Niveau 1 : Raidissement des muscles moteurs (contractions).

Niveau 2 : Paralysie.

Niveau 3 : Pétrification de la surface du corps (les fonctions vitales internes restent cependant actives, les statues restent donc en vie).

Après, c’est Lise qui ressent des modifications, au niveau de son œil.

Niveau 4 : Vision possible avec l'œil droit, en niveaux de gris. En couleurs apparaissent cependant les " particules de pétrification ", d’où un contrôle facilité dans les deux sens (pétrification ou guérison).

Niveau 5 : Contrôle total de toutes les particules des environs grâce à son œil (elle n’a donc plus besoin de regarder directement sa victime).

Signe spécifique : Des cheveux bleus, avec une frange qui dissimule le cache œil qu’elle garde sur son œil droit.

Possessions : Lise est venue avec une lourde valise contenant, outre ses vêtements, quelques livres, des photos, des affaires de toilette et de quoi travailler.

Enfin fini ! Prenant une vue d’ensemble de sa fiche afin de voir vite fait si tout allait bien, Lise se releva pour aller rendre le papier à la secrétaire. Celle-ci n’attendit pas que Lise ait fini de tendre le bras pour attraper la fiche. La jeune fille fut très surprise de comprendre qu’elle avait déjà fini de lire son histoire, en l’entendant dire, moins de cinq minutes plus tard, une clé à la main :
" Chambre 10. A droite en sortant.
- Merci bien, Madame, au revoir. "
La secrétaire regarda cette jeune fille sortir du bureau. Elle en avait vu quelques-uns, des mutants, mais elle devait admettre que le don de celle-ci pouvait facilement devenir un véritable danger. C’était sûrement pour cette raison qu’elle l’avait placée juste à côté de Mlle Mandarot, peut-être la plus à même de gérer un tel problème.
De son côté, Lise, inconsciente des inquiétudes de la secrétaire, suivait la direction indiquée, en tirant toujours sa valise. Arrivant enfin devant la porte de la chambre 10, pour autant qu’elle pût en juger dans la pénombre, elle tenta de faire rentrer la clé dans la serrure… sans succès… Mince, il devait y avoir un problème. De deux choses l’une : ou bien la clé n’était pas la bonne, ou alors c’était la porte qui ne correspondait pas. Au fond, cela pouvait aussi être un peu des deux, mais bon, il ne fallait pas pousser. Relevant la tête, Lise comprit qu’elle n’arriverait pas facilement à lire un quelconque numéro dans les ténèbres de ce couloir. Oui, d’accord, " ténèbres ", c’était un peu exagéré, mais quand c’est pas éclairé parce qu’on a pas fait gaffe à l’interrupteur à l’entrée du couloir et qu’on voit qu’avec un œil, ben très vite, c’est pas évident de bien tout distinguer.
Passant donc la main contre sa porte, Lise tenta de reconnaître un numéro qui pourrait être gravé dessus. Elle repéra bien un relief, mais forcément, la poignée de la porte ne comportait pas de numéro. Apparemment, Lise était un peu trop petite pour atteindre un numéro, si tant était qu’il y en ait un. En tout cas, même en sautant bruyamment contre la porte, elle n’avait eu l’impression de sentir une plaque sous sa main. Elle chercha donc, au cas où, à lire un numéro sur la clé que la secrétaire lui avait confiée...
C’est à ce moment-là qu’elle eut l’impression d’être aveuglée. Et oui ! Voilà ce qui arrive quand on cherche à voir un petit détail dans le noir et que de la lumière vous arrive subitement dans les… enfin, dans l’œil, en l’occurrence.
Lise se retourna alors pour voir quoi, ou plutôt qui, en fait, venait de laisser de la lumière entrer dans le couloir… Encore mal habituée à la luminosité, elle gardait cependant son œil gauche plissé et protégé derrière sa main tendue…

[ Après une si jolie fiche je ne peux que la validée et te souhaiter la bienvenue sur le forum X-school ^^
Je m'occupe donc de la chambre 10 dès que possible Wink

]

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